Carte d'identité
Nom de naissance : Kleczynski
Nom d’emprunt au sein de l’Agencja Wywiadu : A.C. (Aleksy Cieślak)
Nom de famille : Leszczyńska
Prénom(s) : Natasza, Lucjan
Sexe : Officiellement de sexe Féminin, mais pas aux yeux de tous.
Nationalité : Jeune Polonaise portant fièrement ses origines, et ce en dépit du mélange coulant dans ses veines. Tendres pensées pour cette mère Américaine qu’elle ne saurait reconnaître.
Pays de naissance : Kielce, Pologne.
Date de naissance : 20 Février 2006, 34 ans.
Date d'arrivée à Millenium City : Décembre 2030
Fonction : Du temps de sa prise de fonction dans sa contrée natale, Natasza intégra tout d’abord l’armée de terre Polonaise. Après quelques années de bons et loyaux services, ainsi que l’acquisition du grade Porucznik, les forces spéciales lui ouvrirent les bras. Elle ne passa que peu d'années au sein du GROM et prit brutalement sa retraite à la suite d’une opération réalisée sur un champ de mines. Elle quitta donc l’armée et se rendit aux Etats-Unis, à Millenium City, afin de partir sur les traces de sa mère.
À son arrivée sur les terres Américaines, elle erra quelques temps sans véritablement savoir ce qu'il adviendra d'elle. Après moult hésitations, elle postula cependant au sein des forces Armées du Gouvernement, qu’elle intégra à la suite de nombreuses et épuisantes vérifications, compte tenu de son passé dans l'armée Polonaise et de sa retraite - repartant par ailleurs en bas de la liste. Peut-être lui était-il impossible de fuir ce pourquoi elle avait été engendrée, au final. Dans tous les cas, se tourner vers l’Armée paraissait être la meilleure des options pour celle qui n’avait jamais connu que cela. Ne lui restait plus qu’à gravir les échelons, récupérer ce grade de Lieutenant, et apporter son aide dans les affaires de la Police.
Parait-il qu'un Inconnu nommé A.C. était et serait toujours en contact avec l’ Agencja Wywiadu, l’Agence des Renseignements Extérieurs de Pologne. Mais cela, pour l'heure, nul ne le sait ni ne saurait le vérifier.
Quelle est votre fonction ou votre métier au sein du Gouvernement, à choisir parmi les métiers des secteurs suivants : Actuellement, Natasza est Capitaine de la 2ème Compagnie de la Millenium Army, bien qu’il lui arrive de mettre le nez dans les affaires de la Police si une requête est formulée.
Date d'entrée dans le Gouvernement : Septembre 2031 (Le temps des vérifications, tout ça.)
Carte d'Alter
Possède un Alter : Oui.
Nom de l'Alter si existant : Le Miroir de l’Âme
Niveau de l'Alter si existant : 2
Date de déclaration de l'Alter si existant : Printemps 2030
Lien hRP du sujet de création de l'Alter validé si existant : Juste ici !
Évaluation Personnelle
Taille : env. 170 cm
Poids : env. 52 kg
Brève description physique & psychologique : Jeunes pousses des contrées enneigées parcouraient le monde, porteuses d’une rare espérance mussée derrière l’avancée d’un avenir incertain. Parmi elles se trouvait un petit poisson qui, vagabondant par-delà les frontières, remontait tant bien que mal la rivière de sa naissance. Émergeant des remous, ses compères de nageoires et d’écailles le dardaient du regard, claquant de leurs mâchoires des mots teintées d’épines ; les narquoises remarques parvenaient jusqu’aux oreilles de la silhouette esseulée, revendiquant toute l'aversion qu’ils éprouvaient à son égard.
Tu n’es pas des nôtres, affirmaient-ils, va donc voir du côté de ces maudits volatiles !
Ceux-là même qui étiraient d’ores et déjà leurs becs en un sardonique rictus, renvoyant aux blanchailles la balle que chacun prenait plaisir à frapper.
Ô ma tendre Silnica.
Larmes de Marie aux perles de Jade ; une petite créature qui, à l’accoutumée, logeait dans le creux de cette mère d’autrefois. Une ombre, désormais. En outre, ne persistait pour unique lien que le portrait effacé qu’elle souhaitait reproduire, en vain, tant ne figurait en elle qu’une vulgaire contrefaçon.
Voilà qu’elle courbait l’échine, cette chose, se soumettant aux désirs de chacun de ces deux acteurs et, comme pour un chien, le dressage s’opérait alors.
En dépit du sable fou qui se déversait dans son réceptacle de verre, les Prunella Collaris n’avaient cessé leurs chants mélodieux et les Syngnathus Abaster se tortillaient toujours au cœur de la douce étendue.
Hélas, petit poisson était un Entre-Deux ; depuis moult années, Natasza avait renoncé à tâter de son violon, à revêtir ses patins de glace.
La faute de cet irascible père, cet homme berné par la déception de n’avoir vu naître un fils. Ne demeurait ainsi que l’ombre d’une femme reniée dans toute son apparence, ne percevant que l’Éphèbe rêvé. Une crainte dès lors passée sous silence, dissimulée sous des couches de fausse compréhension, de soumission ; le poids du rejet refusait cependant de s’adoucir, en dépit de ses tentatives.
Petit brin de femme s’effaçait alors, s’évertuait à grandir dans les principes inculqués dans cette fière armée: une vie pour un travail, se montrer à la hauteur des tâches confiées, maintenir ses convictions hors de l’eau.
Peu à peu, ils devenaient tous deux cet Être consciencieux qui déchantait face au Monde façonné par les Puissants.
Lucjan, enfant illusionné.
- Version flemme:
Évaluation psychologique
Pourquoi avoir rejoint le Gouvernement : Son arrivée aux États-Unis d’Amérique est marquée par le désir de retrouver sa mère qu’elle n’a pratiquement pas connue, bien que cela se trouve être davantage une excuse pour fuir le paternel resté dans sa Pologne natale.
Désignée comme prenant officiellement sa retraite dans l’armée, Natasza n’a jamais véritablement coupé les liens avec son métier, bien qu’elle ne souhaitait plus exercer sur le terrain de prime abord. Toutefois, après avoir erré durant près de deux longs mois, essayant de devenir la femme qu’elle aurait dû être, la Polonaise décida de retourner dans les rangs de l’armée, considérant qu’il s’agissait de la seule chose qu’elle savait véritablement faire.
En effet, elle jugea qu’il s’agissait de l’endroit dans lequel elle serait le plus utile, celui dans lequel elle pourrait le mieux observer les tares et les positions de chacun et, surtout, celui dans lequel sa capacité pourrait trouver une utilité.
Objectif principal : Miss Leszczyńska est avant tout une observatrice. Elle est, par ailleurs, toujours en contact avec l’ Agencja Wywiadu sous le pseudonyme de A.C. De ce fait, elle rédige parfois des rapports pour faire part de ses observations, des démarches et des potentielles solutions notamment liées au sujet des Altérés, et fait également part, dans un journal, des réactions en ce qui concerne les conflits.
En somme, elle relate tout ce qui pourrait améliorer son pays et tout ce qu’ elle considère comment étant pourri de l’intérieur : des hypothèses, des observations, des constatations.
Extrait du passé : Corps recroquevillé dans une sombre pièce dépourvue de fioritures ; un opalin museau se logeait entre la maigre ouverture que ses membres lui accordaient, resserrant malgré eux leur frêle prise sur les articulations épuisées. En outre, des paupières condamnées à l’obscurité, abandonnées face aux perles bruinant en leurs recoins, tandis que l’esprit ruminait les fantômes survenus plus tôt. Un malheureux accident, de sa version officielle ; des images teintées de Corbeaux et de Carmin entraient dans la macabre danse des tâches confiées par ceux d’en haut. Ceux-là même qui ne connaissaient guère le danger, bien que familiers de la folie – cette compagne de longue date ; inconscients politiques vivant dans cette tour d’or et d’argent, jouant aux échecs de la Domination et déposant les pierres de la Destruction.
Nulle âme pour les contredire, uniquement pour les maudire. Les maudire et les condamner de leurs gestes chimériques, de leurs voix imperceptibles ; il ne restait plus personne pour les entendre, plus personne pour se souvenir ni même leur sourire.
Leurs mains ne trouveront plus leurs partenaires.
Dans un soubresaut, les vestiges d’un drap prirent place sur les épaules figées, malmenés par les phalanges blanchies. Dès lors, l’ample devint inflexible et la poigne mouvante se renforça ; ultime alarme étouffée, détraquée par les esquisses d’une alliance brisée. Lentement, elle perdait pied, haletait.
Et voilà qu’elle sombrait.
Lui non plus ne la trouverait plus.
Une porte s’entrouvrait alors, se refermant aussitôt dans un claquement. Pour seule réaction, cette figure s’enfonçant un peu plus encore dans le puits de chair ; une présence intrusive bien vite oubliée, mais qui ne demeurerait pas immobile pour autant : la fuite durait depuis trop longtemps déjà. Ainsi, les mains s’approchèrent de la masse, furent néanmoins repoussées jusqu’à ce que l’accroche se fasse plus ferme.
— Eh, eh ! Merde, lâche ça Nat !
À la place, un dos basculant vers l’avant ; une main se posait enfin sur le crâne qui ne pensait plus pouvoir ressentir la tendresse un jour. Le Coquelicot troquait ses bras pour l’uniforme poussiéreux, celui de l'une de ces rares personnes à partager ses secrets. L’un des seuls qui se souvenaient encore.
Les aiguilles filaient à toute allure, sans que nul ne parvienne à les distinguer. Comme si le sable ne s’écoulait plus, tous deux conservèrent cette position et seule la précédente caresse persistait encore.
— J'peux plus, Marian. Je donnerais n’importe quoi pour effacer tout ça mais… Ces gars, Lukasz, qui se souviendra d’eux si même nous on-. Merde Marian, ils ont vécu ces gars-là !
Démantelé, le silence.
Une dénomination qui passait aux oubliettes, pour celui qui n’appréciait pourtant guère que l’on utilise la féminité de son appellation. Toutefois, l’heure n’était ni aux railleries ni aux remarques : des hommes avaient perdu la vie. Ces méprisables poseurs de bombes jouaient avec eux comme l’on placerait des pions sur l’échiquier, et ces pions avaient marché sur des mines, le matin-même. Comme Lukasz, à l’époque.
— Toi et moi, on se souviendra d’eux, de tout ce qu’ils ont fait. On racontera aux gosses à quel point ces gars étaient formidables, alors pleure pas comme ça, va. Et surtout, conserve précieusement le nom qu'il t’a légué d'accord ?
Lui n'en avait pas eu l'opportunité.
L’Iris des Marais ne pouvait que se découvrir optimiste, grimaçant à l’entente de ses propres mots. Comme un abandon, une traîtrise, il se contentait de se bercer l’un l’autre de tendres paroles et s’avérait incapable de maintenir une conversation franche. Parce qu’en réalité, il ne parvenait à contredire cette sombre contestation : à leurs yeux, ils n’étaient que des pions.
Des pions remplaçables, des Inconnus.
Des collègues, des amis.
Une famille.
Un amant.
- petit hide: