Le criminel filait comme l’air, faisant preuve d’une agilité de chat, bondissant de toit en toit, d’un pas leste, sans un faux pas. Derrière lui, c’était un déluge de sirènes, de phares, de lumières rouges et bleues pétaradant de toute part comme pour tenter de l’arrêter dans sa course de leur seul éclat. Mais, inexorablement, le malfrat poursuivait sa fuite, sans même un regard en arrière. A quoi bon ? Il savait très bien, sans avoir besoin de se retourner, qu’il avait à ses trousses plusieurs escouades de la police de la ville, rameutées dans son sillage quand il avait traversé les différents quartiers de Millenium City. Mais maintenant qu’il était arrivé dans le centre-ville, il comprenait que les choses allaient être différentes. Difficile de s’échapper avec autant de facilité d’ici que des districts périphériques … Il était maintenant dans le coeur de la cité. Y était-il allé de son plein gré, ou bien les gardiens de l’ordre avaient-ils réussi à l’y pousser en le pourchassant ? Impossible à dire, pour qui n’était pas dans la tête des poursuiveurs comme du poursuivi.

« Arrêtez-vous, vous êtes fait ! »

L’éclat du canon pointé droit sur sa tête le fit frémir, et alors seulement il arrêta sa folle course et prit conscience de son environnement. Un carrefour, bondé. Les voitures toutes arrêtées autour de lui, pour laisser place à un cercle compact de policiers, en joue, prêts à l’abattre. Et toute une marée humaine de spectateurs derrière un barrage sommaire d’officiers, qui l’observaient, moitié paniqués, moitié fascinés par le spectacle dont le danger les faisait frissonner d’un plaisir coupable, sans doute. Une seule échappatoire : la bouche de métro juste à côté de lui. Il eut un sourire mauvais, qui resta secret sous la capuche de son gros manteau noir. Ces policiers avaient beau être zélés, ils n’étaient pas très futés …

Un bond lui suffit pour atteindre les escaliers de l’entrée souterraine. Les coups de feu retentirent, mais tous le manquèrent. Il n’entendit que l’éclat des balles autour de lui, percutant comme un fouet. Il n’était déjà plus là pour se faire percer le corps. Il filait cette fois dans les souterrains du métronium. Et derrière lui, les policiers beuglaient, se lançaient à nouveau à sa poursuite. Un rictus. Ils en auraient pour leur argent.

Il bouscula les passants, pétrifiés de terreur, enjamba d’un saut les barrières d’entrée dans le métronium, et se précipita vers le quai le plus proche. Peu importe la destination. Il savait très bien quel serait son terminus.

Le quai était bondé, lui aussi. C’était l’heure où les citoyens rentraient du travail. D’un coup d’épaule, il se fraya un passage au milieu de la foule. Les cris des policiers, jamais très loin, l’avertissaient qu’ils n’allaient pas tarder à le rattraper. Mais alors, il serait prêt. Quelques regards interrogatifs se tournaient déjà vers lui. Qu’ils savourent cet instant éphémère de surprise. Qu’ils savourent …

L’agent Scott le vit le premier. C’était un fieffé salaud celui-là. Une après-midi entière ils l’avaient coursé, et voilà qu’ils le coinçaient maintenant dans le métronium.

« LÀ ! PLUS UN GESTE ! »

Les cris de panique de la foule alors que Scott et ses confrères braquaient leur arme de service sur le criminel. La foule des passants présents sur le quai s’écarta de lui comme s’il avait été un lion féroce. Il leur faisait face.

« METS TES MAINS EN L’AIR ! »

Il ne bougea d’abord pas. Scott était le plus éloigné du criminel, pourtant il pouvait clairement distinguer son rictus mauvais. D’un coup, il bougea : d’un ample mouvement un peu théâtral, il leva les deux bras, ouvrant du même coup son gros manteau noir et révélant … une ceinture d’explosifs nouée à sa taille.

Les officiers qui étaient restés à l’extérieur de la bouche de métro entendirent d’abord un choc sourd. Comme si la terre s’était réveillée et avait poussé un rugissement de bête. Puis le goudron se craquela, et un souffle de flammes s’échappa des souterrains pour danser un instant dans l’air, avant de s’éteindre. La terre s’ouvrit, dans un large cercle autour de la bouche de métro, et le sol s’affaissa pour de bon, révélant dans ses entrailles le quai du métronium dévasté par l’explosion, cramoisi, jonché de corps morts, d’autres encore remuants d’une faible vie, et de divers gravas.

La foule explosa de panique. Cris, hurlements, râles : tout n’était plus qu’un chaos de sons de détresse, et personne ne savait que faire. Pourtant, ceux qui restaient encore, vivants, dans les décombres de la station de métronium, avaient besoin d’aide. Besoin de héros.

Règles de l'Incident:

Dans la longue liste des endroits ou on pouvait souvent squatter sans être emmerdé par des agents de police, le métro avait toujours eu une place à part pour Ombre. Il aimait bien le métro. Évidemment il était plus difficile de se glisser dans ses couloirs souterrains que d'aller s'installer sous un pont d'autoroute. Mais une fois passé cette première barrière, l'endroit s'avérait nettement plus sécurisant. Surtout pour quelqu'un qui pouvait se débrouiller pour s'éclairer tout seul, et qui ne risquait pas de mourir électrocutés en mettant le pied sur un des rails, ou écrasés en oubliant qu'il y avait des métros circulant dans le coin.

Pour Ombre, les couloirs semi obscurs du métro était donc depuis longtemps devenus synonyme d'une sécurité apaisante, d'une chaleur toujours bienvenue en hiver, et globalement d'un point de chute toujours possible en cas de problème.

Autant dire que l'explosion qui venait de transformer la station bondée en scène de boucherie l'avait profondément heurté.

Occupé à observer soigneusement les rondes des agents de sécurité et la position des caméras filmant les accès au quais, et cherchant la manière la plus efficace de les éviter pour se glisser discrètement dans les couloirs, Ombre n'avait pas vraiment prêté attention au remue ménage qui se déroulait a l'extérieur. Et le premier signe du désastre imminent qui arrivait vu l'injonction brutale du flic menaçant son suspect.

« METS TES MAINS EN L’AIR ! »

D'aussi loin qu'il s'en souvenait, Ombre avait toujours entretenu, souvent malgré lui, une relation conflictuelle avec la police et en général la majorité des agents des forces de l'ordre. Le cri n'avait pas plus tôt retenti qu'il était déjà baissé pour se perdre dans la foule, avant de se rendre compte que pour une fois, l'ordre ne lui était pas destiné.

La foule se pressant autour de lui l’empêcha d’apercevoir le suspect et les explosifs qu'il venait de dévoiler, mais les hurlement et le soudain mouvement de panique le renseignèrent très vite sur l'urgence de la situation. Une urgence qui ne lui laissa de toute façon guère de temps de réagir, a peine celui de se transformer instinctivement quand le terroriste activa son dispositif, et se fit vaporiser avec la moitié de la station et quelques centaines de civils de passage...

Quand il reprit forme physique un instant plus tard, quelques secondes avait suffit a transformer la scène anodine et quotidienne d'une fine de journée dans le métro; en un charnier apocalyptique digne d'un tableau des enfers. Un tableau plongé dans un noir maintenant terriblement étouffant et terrorisant, rempli de hurlements de douleurs et de râles d'agonies.

Un tableau dans lequel Ombre était parfaitement impuissant, a une possibilité prés. Il pouvait peut être faire quelque chose pour rétablir le courant, et offrir peut être un semblant d'éclairage qui pourrait surement permettre a des gens compétents de déployer un peu plus efficacement leurs talents..

Actions:

Même le métro était devenue une zone de danger ...

Nicole a beau avoir le permis, avoir une voiture, elle vient tout le temps au travail au métro, donc elle avait l'habitude de l'emprunter. C'est simple, le métro, c'est rapide, et c'est proche de son lieu de travail. Mais ce coup-ci, ce n'est pas pour rentrer qu'elle part vers le métro ou pour aller au boulot : c'est pour le travail qu'elle est ici. L'ancienne garde du corps accompagnait un de ses collègues, un certain blond du nom de Scott, qui poursuit un homme capé entièrement en noir qui a eu tout les policiers à ses trousses, son escouade à rejoint celle de cet homme et Nicole l'a instinctivement suivi, en tenue de fonction, arme à feu pointée vers lui, matraque à la ceinture. Elle n'a pas d'alter, mais elle se débrouille quand même, elle n'en a jamais eu besoin à vrai dire.

Mais Nicole n'est pas dupe, elle le voyait entrer dans une station qui est bondé, dans cette station qui est l'unique moyen de rentrer chez elle : elle sait que quelque chose de mauvais va se passer. Cependant, les autres continuaient à le braquer, pensant qu'ils l'avaient tous coincé. Quelque chose de louche va se passer, voire pire : quelque chose de dangereux va se produire, elle le sentait dans les veines autant que l'adrénaline de cet homme qui sent le viseur contre sa tête. Si Nicole n'avait écouté qu'elle, elle lui aurait tirer dans la jambe pour le neutraliser, ce n'est pas fatale et c'est pour l'arrêter, elle ne voit donc pas pourquoi elle ne se gênerait pas ...

Et puis, ça aurait éviter que cette merde arrive : en dévoilant sa ceinture d'explosifs, elle comprend ce qui va se passer. Cette course-poursuite est devenu un attentat, le criminel un kamikaze qui s'explose dans cette surface bondée. Pour quelle raison ? Elle l'ignore, était-ce un altéré ? Etait-ce un religieux ? Etait-ce un membre d'une mafia ou d'un gang ? Dans tous les cas, la seule chose qu'elle fait, c'est sauter sur un collègue le plus proche pour le sauver in-extremis de l'explosion.

Elle se relève, la semi-française observait le chaos qu'a engendré cette explosion : les civils courent de partout, crient dans tous les sens. La plupart de ses collègues sont HS, elle, elle ignore son état actuelle, certainement l'adrénaline qui l'empêche de sentir la douleur. Quand ça va redescendre, ça va certainement piquer, mais en attendant, elle vérifier l'état de son collègue.

- Ca va allez ?

Elle n'attends cependant pas de réponse, elle se met assise, vérifiant que son arme n'a rien avant de la braquer vers là où se trouvait le kamikaze. Braquant son arme, elle observe autour d'elle s'il y a quelqu'un d'autres, mais surtout s'il y a des victimes à sauver. C'était son boulot en tant que policier de venir en aide aux citoyens.

Résumé des actions:

RESUME:

La première surprise commençait à s'estomper pour les plus braves. Le quai restait cependant encore largement pris dans la lourdeur de l'accident. Sa voûte, maintenant crevée par l'affaissement de la route, laissait filtrer à travers un épais nuage de fumée noirâtre quelques fins rais de lumière qui s'attardaient sur quelques visages baignés de sang, des corps mutilés, ou simplement des membres dépassant de sous un tas de gravats, immobiles, morts. Une terreur morbide emplissait l'air, le rendait irrespirable. Il aurait fallu être bien fou pour tenter de s'aventurer dans ce temple de la détresse, dans ce mausolée général.

Pourtant, quelques vaillants coeurs s'activaient déjà, ignoraient leurs propres blessures -physiques ou psychologiques- et tentaient d'agir pour le salut commun. Un Altéré, pourtant au plus proche du souffle de l'explosion, avait réussi à en réchapper grâce à ses singulières compétences. Et voilà qu'Ombre s'agitait en quête d'une source d'énergie, pour ne rétablir ne serait-ce qu'un peu de lumière claire dans les lieux, engoncés de noir. Un instant lui suffit pour parvenir à rétablir l'éclairage du quai. Et là ...

Ce fut un déluge d'horreurs. Les lieux, autrefois si blancs, n'étaient maintenant plus que noirceur, grisaille, flaques de sang. Une trichromie morbide composait toute la palette de cette toile étrange. Les morceaux de chair qui n'étaient pas rougeoyants étaient calcinés au dernier degré. Les visages qui avaient été épargnés par les flammes étaient couverts d'une couche de poussière épaisse, comme des momies gisant là depuis des siècles, oubliées.

Mais oubliés, ces gens ne l'étaient pas. L'agent Curtis essaya d'établir le contact avec ses collègues, mais il ne reçut pour première réponse que le silence. Tout semblait mort, à quelques petites exceptions près, dans la station. Parmi ces exceptions, il y avait Nicole Desroches. Avant même que la lumière soit rétablie, elle avait cherché à repérer d'éventuels autres intrus. Mais l'opacité du nuage de poussière, l'obscurité, l'empêchèrent de remarquer la présence d'un autre malfrat. Elle était condamnée à la même cécité partielle que tout le monde, tout comme son camarade rescapé grâce à elle, qui semblait avoir perdu connaissances pour le moment ...

Alors les premiers cris s'élevèrent. Des gémissements, faibles comme ceux d'un bébé, des vagissements si doux, et pourtant si déchirants. C'étaient des bruits de mort, ou de souffrance extrême, qui semblaient émaner des décombres eux-mêmes. Il y avait là toute une masse de gens qui ne demandaient qu'à être secourus. La priorité absolue: la vie.

Spoiler:

Autrefois, Ombre avait participé à une formation aux premiers secours dispensée gratuitement aux habitantes des quartiers défavorisés par des volontaires du Service Incendie de Los Angeles. Une formation qui consistait essentiellement a pousser les gens à appeler les secours en voyant un type au sol plutôt qu'a s'enfuir immédiatement avant que la police n'arrive sur les lieux par peur d’être lié à l'éventuel incident.

Les vagues souvenirs qu'il avait de cette journée, a laquelle il avait surtout participé pour sécher les cours et parce qu'elle incluait une paire de sandwichs, incluait quelques notions de bandages, de massage cardiaque et une disposition censément pratique des blessés en attendant les secours. Autant dire que c'était aussi utile dans ce contexte d'attentat meurtrier qu'une tentative de garrot sur une tête coupée, et qu'une fois la lumière revenue, Ombre se retrouvait complétement dépassé devant l'horreur de la scène et l'ampleur du carnage.

Figé devant le bain de sang comme un lapin dans le rayon des phares du poids lourd qui va lui passer dessus, Ombre hésite un bref instant a couper la lumière pour retrouver une pénombre angoissante mais moins cliniquement horrible. Puis un haut le cœur le plie en deux, et le temps qu'il vomisse tripes et biles au pied du mur de la station, l'idée l'abandonne aussi vite qu'elle est apparue, le laissant avec un seul automatisme en tête, il faut faire quelque chose pour aider, n'importe quoi, mais il faut agir et surtout surtout, ne penser à rien. Parce que réfléchir à ce carnage le pousserait probablement à s'enfuir en courant dans les couloirs, le plus loin possible de cette horreur.

D'un coup de poing, Ombre brise la vitre qui protège l’accès au matériel d'urgence de la station. Une trousse de soin minimaliste contenant un poignée de pansement compressif et de bandage, et se laisse tomber a coté du premier corps qu'il voit bouger, pour tenter de l'aider du mieux qu'il peut. Probablement en pure perte.

Actions:

Nicole ne remarque rien, avec la fumée et le chaos, c'était presque miraculeux qu'elle y arrive ... enfin, elle soupire, plus pour déstresser que pour autre chose. Enfin, la policière a réussi à sauver son collègue qui, lui, par contre, n'a pas réussi à tenir la pression. Il est évanoui, mais mieux vaut qu'il soit évanoui qu'en train de paniquer. Enfin, même si Nicole ne détecte aucunes autres personnes hostiles, cela ne voulait pas dire qu'il n'y en avait plus. Elle reste sur ses gardes, même si, pour le moment, la mission est de sauver le plus de personne possible, pas de chercher un criminel. De toute manière, il y a peu de chance que ce type qui vient de se faire sauter avec un sourire satisfait ait un collègue dans le coin. Enfin, elle sera bientôt fixée, vu que la lumière envahie les lieux, plissant les yeux pour tenter de s'habituer à la luminosité qui est survenu d'un seul coup.

Lorsque sa vue se réhabitue, elle constate le carnage : cette explosion a emporté autant ses collègues que des civils, une explosion suicidaire et terrorisante. Nicole dû retenir un renvoi suite à ce spectacle macabre, mais finit par vite reprendre ses esprits en entendant les gémissements. Elle a un travail, elle doit sauver ces personnes et les aider à se diriger à la sortie. Il fallait d'abord s'imposer dans ce chaos pour avoir l'écoute de tout le monde. Elle tente donc de se mettre en hauteur pour se mettre à crier suffisamment fort.

- Que tout le monde se calme ! Paniquer ne servira à rien !

En espérant qu'elle ne devra pas user d'autres moyens pour se faire entendre ...

Résumé:

Personne ne répondait à la radio, ce qui ne rassurait pas du tout Curtis. Il continua cependant l’appel, en espérant qu’une personne réponde. Au moment d’envoyer son troisième appel, la lumière fut. Un flash apparu, des corps sans vie désarticulé sur le sol. La crasse et la poussière, mélangées par le sang donnait une ambiance morbide. Des hurlements hurlaient dans tout le métro, empêchant de réfléchir pleinement. Certaines personnes semblaient être tuées par l’explosion en elle-même, et d’autres par l’éboulement. Cet acte de cruauté était sans précédent, l’inspecteur n’avait jamais rien vu de tel.

Le jeune homme s’approcha des corps qu’il trouvait. Il regardait s’ils étaient encore en vie, si quelqu’un dans les décombres était bloqué. Le policier cria même un naïf « Quelqu’un est là ? ». Aucune réponse. Une certaine gêne l’empêcha de continuer, voulant croire qu’au moins une personne était en vie. Mais il en était rien. 



L’inspecteur, continua de longer le couloir, remplit par la mort. Il accéléra le pas, comme s’il voulait quitter se pénible cauchemar. En s’approchant d’un nuage de fumée, il commença à entendre des bruits différents. Dans tous ses hurlements, il commença à percevoir des sons plus proches. Un groupe de personne comprenant deux adultes, trois adolescents et un enfant. Deux collégiens transportaient un homme amputé de sa jambe. Un lycéen, blessé par la tête, évanoui, portée par une femme. L’enfant, une petite fille, semblait livides, ses yeux ne montraient aucune émotion. Elle semblait traumatisée et passer dans un autre lieu. Après un bref échange, Curtis envoya : 

- Donc si j’ai compris, vous les collégiens avaient rejoint l’autre groupe qui était composé de la femme, la petite fille et le lycéen. Vous n’avez vu encore personne.. en vie ?

- On avait vu la madame, car on suivait les pleurs d’un enfant, on n’a rien vu d’autres. Dit un des collégiens.

- Personnellement, j’étais resté un moment à terre à cause du manque de visibilité, je ne pouvais rien voir, et la respiration m’était difficile. La poussière est en plus grande quantité quand on approche de la gare. Envoya la dame.

- La gare n’est donc plus très loin. Écoutez, je vous conseille d’avancer encore, malgré l’état des personnes que vous transportez. Aussitôt, après avoir quitté le nuage de fumée, vous trouverez un tas de débris. Posez-vous là, c’est le lieu le plus sûr, puis occupez vous des grièvement blessé. J’appelle aussitôt une équipe de secours. Pardonnez-moi, je ne peux pas vous accompagner, je vais avancer encore, il faut que je trouve d’autres personnes. Je vais appeler une équipe qui va vous aider.



Après avoir réussi à joindre une équipe et donner la position où sera le groupe rencontré, Curtis continua toujours son chemin. Utilisant la lampe pour être repérable par tout le monde, le nuage de poussière s’intensifia rapidement. L’inspecteur semblait perdu, ne sachant pas où aller. Les cries ambiants s’intensifiaient, venant de tous les côtés. Son moral semblait toucher, il trouvait sa prestation médiocre. Il ne savait pas comment aider le groupe qu’il venait de voir. Le policier pensait qu’il pouvait faire plus… Perdu dans ses pensées, il entendit une soudaine voix. Ça semblait venir d’une femme, il entendit clairement : 

«  Que tout le monde se calme ! Paniquer ne servira à rien ! »


Soulagé d’entendre ceci, Curtis se précipita vers la voix et manifesta sa présence en hurlant : 

- Je suis l’inspecteur Curtis ! Avez-vous des personnes blessés près de votre emplacement ? 

Résumé:

Les premiers secours arrivaient. Pas encore les vrais sauveteurs: pas trace de pompiers, d'infirmiers ou d'ambulanciers, mais au moins quelques représentants de la justice qui s'aventuraient à l'aveuglette au milieu des décombres, chacun suivant son instinct pour porter secours aux plus grièvement blessés. Il fallait agir, et vite, car déjà les plus durement touchés commençaient à perdre leurs dernières forces. Les premiers cris qui s'étaient élevés, encore forts de panique, commençaient à faiblir, à s'éteindre. Les morts s'accumulaient, sans qu'on puisse vraiment les remarquer tant elles étaient nombreuses et discrètes au milieu de tant d'horreur.

Ombre s'était avancé pour porter secours à la première personne qu'il avait vue. C'était une jeune femme, assez légèrement blessée: simplement une blessure légère à la tête, mais qui saignait assez abondamment, et une éraflure au bras. Les bandages que le héros avait récupérés seraient suffisants pour au moins calmer l'hémorragie. Sitôt pansée, la jeune femme cessa de s'agiter, semblant calmée par l'attention qu'on lui portait, et tomba dans une sorte de torpeur, sans doute à cause de la panique.

De leur côté, les agents du Gouvernement s'étaient rencontrés. Si l'appel de Nicole Desroches n'avait pas réussi à calmer grand monde -si peu de mots étant bien faibles face à une telle marée de détresse- il avait au moins permis d'attirer l'attention de son collègue. Ainsi que d'une autre personne ...

Une vielle femme s'avança, titubante, vers les deux agents. Elle se tenait le ventre, boitait un peu, mais ne semblait pas a priori blessée. Aucun saignement visible, aucune trace de blessure quelconque. Simplement, elle avait le teint particulièrement pâle, et l'air paniqué. Quelques grosses larmes de pure peur roulaient le long de ses joues.

"Ai ... Aidez-moi !"

Elle n'eut que le temps de lancer cette plainte à l'adresse des deux agents: déjà, son corps enflait étrangement. Comme la tante Marge, la femme gonflait telle une baudruche. Les agents ne tarderaient pas à comprendre ce qui se produisait: la femme avait perdu le contrôle face à la panique de l'explosion, et son Alter avait commencé à prendre le dessus. Et l'on pouvait assez aisément imaginer ce qui se produirait si elle venait à enfler un peu trop ...

Une personne sauvée ? Peut être. A moins que ce qui pouvait ressembler à un sommeil ne soit plutôt une torpeur irréversible lié a des dégâts invisible pour un néophyte comme Ombre, impossible à dire. Ombre resta quelques instants désemparé devant la jeune fille, avant qu'une autre réminiscence de cette lointaine journée de secourisme ne refasse surface dans son esprit. La position de sécurité, mettre les gens inconscients sur le coté pour les aider à respirer et qu'ils ne s'étouffent pas...

Et une série de manipulations précautionneuses autant qu'hésitante plus tard, et la jeune fille était maintenant couchée sur le coté, l'air stable et semblant, vu les circonstances horrible, aller aussi bien que possible une fois le flot de sang jugulé. Une satisfaction qui ne dure qu'aussi longtemps qu'une goutte d'eau tombant dans un feu. Ombre ne relevant la tête de son œuvre que pour être a nouveau écrasé par l'inutilité de son action par rapport a la souffrance et à la mort qui l'entoure de toute part. Trop de gens à soigner, trop de gens que personne ne pourra sauver et qui sont encore en train de mourir sans que qui que ce soit puisse l’empêcher. Et surtout pas une pauvre ombre solitaire et dépassée.

Et puis un corps bouge un peu plus loin, une main qui s'agite sous un tas de gravât et qui secoue l'ado comme le ferait un électrochoc, personne ne pourrait sauver tout le monde, mais il faut bien commencer par quelqu'un ! Et une personne sauvé, aussi insuffisant que ce soit reste une personne sauvée.

Et se relevant comme un zombi couvert de poussière, Ombre va s'agenouiller un peu plus loin, serrant brièvement la main qui s'agite dans le vide pour lui offrir un semblant de compagnie avant de se mettre à déblayer les débris pour extraire la personne de son carcan de briques et de béton.

"Ai ... Aidez-moi !"

Qu'est ce qui se passe la bas ? Des personnes debout ? Les secours enfin ?

Actions:

Comme elle s'en doutait, sa tentative d'attirer l'attention n'a pas marcher, même en se mettant à la hauteur. Elle soupire, le chaos est trop présent, bien que l'idée de tirer un coup en l'air histoire de faire peur à tout le monde et les mettre à plat ventre aurait été une bonne idée sur le papier, remettre une couche de peur serait une mauvaise idée, que ce soit dans l'immédiat que pour l'image de la police, parce qu'il fallait quand même avoir une bonne image auprès des civils, même s'ils ne sont pas des héros. Enfin, au moins, grâce à son intervention, elle a réussi à trouver un collègue, le lieutenant Curtis en personne. Aïe, c'est comme voir un éléphant dans un magasin de porcelaine ... enfin, il semble calme pour le moment, donc visiblement, rien à craindre, mais on ne sait jamais. Enfin, il voulait en savoir plus sur les blessés, s'il y en avait dans les environs.

- J'en sais fichtrement rien, c'est tellement le bordel que je sais même pas qui est mort, qui est blessé, qui est juste en train de paniquer. Il faut évacuer tout ce monde avant qu'on se retrouve avec un bilan encore plus grave.

Elle redescend, puis, une vieille femme vient les voir, une femme qui semble apeuré, vraiment, la peur se lisait autant sur son visage qu'une phrase accrocheur sur une pancarte de publicité. La première chose que fait Nicole en voyant cette femme, c'est vérifié si, elle aussi, elle a une ceinture piégé à sa taille, ça expliquerait pourquoi elle est en pleurs et pourquoi elle a peur. Cependant, elle ne semble rien avoir, et au contraire, le vrai "danger", c'est elle même. Son ventre se mettait à gonfler comme sur un dessin issue de DeviantArt d'un mec avec un fétiche chelou sur les personnages qui ont le ventre qui grossisse. Nicole ignore pourquoi elle gonfle, elle se doute que c'est un alter, mais est-ce que son corps allait exploser ou bien flotter comme dans ce film tiré d'une oeuvre de la littérature fantaisiste anglaise ? Dans tous les cas, Nicole réagit tout de suite en prenant les mains de la vieille femme, puis en la faisant s'assoir.

- Du calme madame, respirer lentement, ça va bien se passer. Vous allez devoir reprendre le contrôle de votre alter, ne vous inquiétez pas, je reste là à vous aidez.

Dit-elle en lui tenant les mains, histoire de la rassurer, mais surtout de l'attraper si jamais elle se met à flotter d'un seul coup. Le problème, c'est qu'elle n'y connait rien en altérés, elle est flic, pas ambulancière ou psychologue, c'est plus facile pour elle de connaître les différentes types de balles que d'alters.

Peu après avoir eu contact avec l’agent Nicole Desroches, la situation s’empira de nouveaux. Une vieille personne sortit de nulle part, en situation de stress assez avancé, fit activer son alter. Elle gonflait petit à petit, tel un ballon de baudruche. Déjà, elle risquait de s’en voler et de se cogner contre des parois. Pouvait-elle explosé ? Curtis ne voulait pas essayer de répondre à cette question. 

L’agente Nicole avait déjà pris les devants en essayant d’apaiser la personne. Seulement, la phrase utilisée par la policière ne semblait pas suffisante. Insister « je reste là à vous aider » était une bonne idée. Seulement, l’agent douta fortement que ça n’allait qu’en rester là. Curtis, par le passé, avait déjà eu des pertes de contrôle de son alter, et des personnes furent là pour la calmer. Son vécu pourrait alors aider la personne en adresse. 


Avançant d’un pas sûr, l’inspecteur approcha de la vieille dame, et mit ses deux mains sur son bras. Pas seulement pour la retenir, pour marquer une sorte de confiance et de bienveillance. 


- Respirez lentement madame, vous devez reprendre le contrôle de votre respiration avant de pouvoir contrôler votre alter. Je connais cette situation, ce sentiment de rien pouvoir contrôler. J’ai déjà eu affaire à ça. Concentrez-vous sur le son de ma voix, fermez les yeux, ne regardez pas ce qu’il y a autour.

Malgré l’assurance que pouvait montrer Curtis, il n’était pas tellement sûr du cheminement à prendre pour la calmer entièrement. Et il n’était pas sûr que ça se reproduise de nouveau. L’agent reprit alors : 

- Vous allez penser, à quelque chose que vous aimez bien… je sais pas une île paradisiaque, un objet que vous aimez bien… vous avez des petits enfants madame ?

- Oui… trois exactement… Répondit la personne en détresse, avec une voix faible.

- Très bien, ils ont quel âge ? Parlez-moi d’eux un peu ! 

- J’ai deux petits garçons de 4 et 6 ans, et une petite fille de 10 ans. Ils sont très mignons, vous savez. 

- C’est bien, continuez ! Pour Curtis, sa réponse aux enfants pourrait la calmer.

- La plus grande a activé un pouvoir étrange, elle pouvait voler ! On avait si peur au début, mais elle maîtrise son don avec une aisance incroyable. Elle si mignonne, elle dit qu’elle voudrait être une super-héroïne !


La discussion continua, l’inspecteur et la vieille dame parlaient de tout et de rien. Peu à peu, la personne s’apaisa et se dégonfla. Malgré l’ambiance morbide, elle avait réussi à prendre son calme. Curtis était fier, pour une fois, il avait réussit à régler une situation sans utiliser son alter. Ce dernier allait accompagner la personne en dehors du quai. Mais tout d’un coup, des coups de feux retentir dans tout le métro. Les bruits semblaient être proche, que se passait-il ? 

Résumé:

La dame se dégonfla peu à peu, comme une vieille baudruche mourant à petit feu. Mais même lorsqu'elle eut retrouvé sa corpulence normale, force était de constater qu'elle était en surpoids. Une remarque que les agents gardèrent bien pour eux -après tout, ils étaient aux Etat-Unis- mais qui aurait pu contribuer à dédramatiser la situation. Au lieu de cela, ils n'eurent droit qu'au tonnerre d'un coup de feu.

Les agents du Gouvernement tournèrent instinctivement la tête vers l'endroit d'où avait retenti la détonation, et y trouvèrent ... un jeune officier de police, tremblant de la tête au pied, son arme au canon encore fumant dans les mains.

"D ... Désolé, j'ai ... paniqué. J'ai cru voir quelque chose bouger ... et ..."

Il s'interrompit, et pointa du doigt les deux agents. Ou plutôt, la personne qui était à leurs côtés ? La vieille dame, en effet, avait enflé à nouveau, gonflée presque instantanément comme un poisson globe. Ses yeux étaient révulsés, et il ne faisait aucun doute qu'elle avait complètement perdu le contrôle d'elle-même, cette fois, et de son Alter. Elle semblait prête à éclater. Produirait-elle une nouvelle explosion si on ne l'arrêtait pas ? Et comment l'arrêter, de toute façon ? La réponse la plus évidente traverserait sans doute l'esprit des agents et du héros sur place. Quel serait leur choix ? Prendre le risque de sauver les vies qui pouvaient encore l'être en en prenant une ? Ou exposer tout le monde à un danger considérable en épargnant la vie de cette femme ?

Spoiler:

Dans la main d'Ombre la main du pauvre type enfoui sous les décombres se serre une dernière fois et se relâche, maintenant inerte et sans vie, pendant que l'ado constate que s'il n'est effectivement pas le sol a être encore debout et a tenter de faire quelque chose, il n'a néanmoins aucun secours à attendre du groupe qui s'agite un peu plus loin.

Relâchant à regret la main du cadavre il se relève, avant de se jeter soudain au sol quand le coup de feu retentit, guidé par d'innombrables séances de formation scolaire brossant les dangers des tireurs fous dans les écoles américaines et les trucs a faire immédiatement quand on entend quelqu'un se mettre à tirer.

Mais non, juste un putain de flic qui, alors qu'il y a des gens a aider partout, n'a rien trouvé de mieux a faire que de sortir son flingue et l'agiter bêtement... Dans le doute tire, premier commandement des forces de l'ordre américaine, juste avant "tout ce qui mérite qu'on lui colle une balle en mérite bien deux ou trois de plus, de toute façon, c'est aux frais du contribuable."

Et puis le regard d'Ombre s’arrête sur la femme en train de gonfler, sur son regarde de panique et celui désemparés et indécis des agents. Un alter de gonflement ? De grossissement? Ou alors bien plus gênant, bien pire, comme par exemple quelque chose qui pourrit exploser ? Possible non ? S'il y a bien une chose que les médias ont assurés sur les alters depuis leur apparition, c'est qu'ils peuvent recouper n'importe quoi, du plus pratique au plus grotesque.

Et comme personne ne semble en mesure de faire quelque chose, Ombre tente le coup.

L'ado s'élance comme s'il se lançait dans un début de course a pied, son corps se transformant soudain en une silhouette électrique et crépitante qui semble se déplacer instantanément a coté de la vieille dame en reprenant forme humaine, pendant qu'Ombre tend la main vers la mutante en pleine croissance pour effleurer son dos de la paume de sa main, et espère t'il, lui envoyer un coup de jus qui devrait peut être suffire à l’assommer pour le compte, et avec un peu de chance, stopper la croissance anarchique de son pouvoir en la plongeant dans une inconscience sans danger.

ACTIONS:

La jeune femme commence à se dégonfler, soupire de soulagement de la part de Nicole, au moins, cette vieille dame ne mourra pas à cause de son alter ... ou alors allait-elle juste flotter dans les airs comme dans ce film ? Bah, de toute manière, c'est fini, ils ont réussi à calmer la vielle dame ... c'est ce qu'elle aurait aimé pensé jusqu'à ce qu'un bleu se mette à tirer d'un seul coup dans le vide, prétendant avoir vu quelque chose bouger ... Nicole s'énerve sur le coup, s'approche de l'officier en question pour lui arracher l'arme des mains, non mais il s'est cru où dans un stand de tir ? Dans un fps moderne ? Il croyait que des méchants soviétiques a envahi la question ? Evidemment qu'il y a du mouvement, c'est la panique, alors quelle idée il a eu de tirer dans le vide comme ça ?

- Mais vous voyez pas que c'est le bordel autour de vous ? Evidemment qu'il y a des personnes qui bougent ! Je vous confisque votre arme, allez plutôt m'aider à écarter les gens de cette dame plutôt que jouer au cow boy !

Dit-elle en lui bottant les fesses par la suite, puis elle commence éloigner les gens en faisant office de barrière humaine, si possible avec l'aide de l'autre jeune officier et du lieutenant Jameson, sauf si lui aussi veut tenter de jouer au héro. Mais c'est là qu'une personne finit par apparaître subitement, devenue une silhouette électrique, il tente de paralyser cette femme. Il est totalement fou ? On ignore son alter et il tente de la sonner avec de l'électricité ! Et si ça allait exploser sur le coup ? Jill tente de tirer dans sa main pour tenter de l'empêcher de la toucher, c'est le seul moyen de le sauver lui et cette femme.

Résumé:

La situation s’aggrava encore plus. Curtis était exaspéré, il pensait avoir réussi son coup en calmant la madame. Tout capota à cause du tire du bleu. « Les gardiens de la paix », ils portaient mal leurs noms ! L’agent Desroche s’empressa de prendre le pistolet et d’engueuler le bleu. 


L’inspecteur réfléchit à trouver une autre solution pour calmer la personne en détresse. Pouvait-elle vraiment exploser ? Dans tous les cas, fallait trouver un moyen pour la calmer. À peine qu’une idée vint à Curtis, une personne mystérieuse se jeta sur la dame.

L’action était très rapide, l’assaillant semblait utiliser de l’électricité pour se déplacer. Qui était-ce ? Un agent du gouvernement ? Un civil qui se prenait pour un héro ? Pire des cas, un vilain ? La personne apparut derrière la dame. La vision semblait plus claire, on pouvait remarquer que c’était un adolescent. Il avait sûrement sauté sur l’occasion pour taser la dame pour l’assommer. Seulement, on ne sauvait pas des personnes en les blessants d’avantage. En plus de ça, il allait commettre deux infractions très graves : utilisations d’alter sans autorisation ou permis, et surtout agression sur personne en détresse avec alter. 



Un coup de feu retenti, l’agent desroche avait tiré ! D’instinct, Curtis poussa la dame pour pas qu’elle se fasse blesser d’avantage et écarter de l’assaillant. Il posa les mains sur l’arme de Nicole et cria : 

- Ca va pas de tirer comme ça ! C’est un adolescent, imagine, il est mineur et tu lui as tiré dessus, ça ferait une mauvaise image pour la police. En plus de ça, tu risques d’effrayer encore plus de personne.

Curtis se trouvait bien sérieux, et même pertinent pour une fois. Il s’approcha alors du gamin, était-il blessé ? Il s’approcha doucement, en mettant les mains en avant, pour montrer qu’il était pacifique.

- Petit est-ce que ça va ? Je m’excuse à la place de collègue qui est un peu facile sur la gâchette. Par contre, si on était pas intervenu, tu aurais commis deux infractions très grave. Je ne dis pas non à de l’aide, mais on n’aide pas les gens en les blessants d’avantage. 

Résumé: