Carte d'identité

Nom de naissance : Fedoroff
Nom de famille : Fedoroff
Prénom(s) : Orion, telle la flèche qui aspire aux étoiles. Nikolaï, qu'il n'utilise jamais.
Sexe : Masculin
Nationalité : Russe & Américaine
Pays de naissance : Russie
Date de naissance : 12 Décembre 2005
Date d'arrivée à Millenium City : 2034
Fonction : Procureur adjoint
Date d'entrée dans le Gouvernement : 2034

Carte d'Alter

Possède un Alter : Officiellement non, mais dans la pratique oui.
Nom de l'Alter si existant : Empathik
Niveau de l'Alter si existant : 4
Date de déclaration de l'Alter si existant : 2031
Lien hRP du sujet de création de l'Alter validé si existant : ici

Evaluation physique

Taille : 1m80
Poids : 70kg
Brève description physique : Du haut de sa silhouette élancée, taillée par des années de danse, c'est tout d'abord les yeux d'Orion que l'on remarque. D'un bleu lagunaire et apaisant, ils noient, dévorant doucement tout ce qui ose s'approcher de son regard sévère. Autour d'eux, quelques rides débutantes à force de froncer le front, parsemées d'un soupçon de cernes - un savant mélange qui à lui seul suffit pour donner un air sérieux au juriste. Ajoutez à cela la droiture exemplaire avec laquelle il se tient et il est facile d'ignorer les traits sinon doux, féminins presque, de son visage. Toujours habiller pour l'occasion - en costume majoritairement du fait de son travail - il est évident dès le premier regard qu'Orion ne laisse rien au hasard dans son apparence, mettant en valeur ses charmes juste ce qu'il faut pour donner la bonne impression. Jusque dans le son de sa voix, douce mais grave - combien même sait-elle devenir acerbe viendrait-on à le provoquer. De seule extravagance il n'y a que la couleur de ses cheveux, gris argenté - idée alcoolisée contre un surplus précoce de poivre-et-sel qu'il n'arrivait à contenir. Idée dont il apprécia tellement le résultat qu'il décida de la conserver indéfiniment, compensant par une coupe ajustée tant que possible pour ses cheveux indisciplinés.
Pourtant c'est derrière cette image soigneuse et lisse, teintée de juste quelques défauts comme sa cigarette afin de paraître vraie que se cache le chaotique. Mouvements désordonnés, posture recourbée, rictus psychotique plaqué au visage... Non. Personne ne veut rencontrer cette partie là du russe.

Evaluation psychologique

Pourquoi avoir rejoint le Gouvernement : S'il a baigné dans sa plus tendre enfance dans les arcanes du gouvernement en tant que fils de diplomate, ce n'est pas la motivation principale du russe. Il a fini des études de droit en Russie encore, apprenant auprès des plus intransigeants dragons défendant les criminels devant la justice, jusqu'à rejoindre leurs rangs dans cet espoir vain de voir le bas-fond de l'humanité prendre le dessus sur la conscience. Officiellement, il dit à qui veut l'entendre que cette défense pragmatique du monde du crime était une croix à porter, tant morale que matérielle - si tant bien est qu'il décida de passer de l'autre côté de la barrière afin d'envoyer en prison le mal plutôt que de l'en protéger. Officieusement, il a vite compris que le meilleur moyen de soumettre l'humanité à ses pulsions était d'en être au pouvoir - aussi dévia-t-il sa carrière afin de pouvoir s'orienter en politique. Après tout, la fin ne justifie les moyens que si et seulement si absolument tout devient un moyen pour l'atteindre.

Objectif principal : Le chaos. Il n'y a rien de plus tentant et de délicieux que l'anarchie qui pousse l'homme jusqu'à ses retranchements, qui l'oblige à redevenir l'animal qu'il est dans le but de survivre. Un chaos où les principes ne sont plus, où la morale n'est qu'une vulgaire insulte et où la seule motivation est l'envie en elle-même. Et qu'y a-t-il de plus chaotique qu'une zizanie que l'on essaye de remettre en ordre ? C'est pour cette exacte raison qu'Orion s'est lancé dans une carrière dans l'accusation, non satisfait des frissons qui lui étaient donnés avant en tant qu'avocat - à termes, il aspire à une carrière politique afin d'obtenir le pouvoir nécessaire... Non pas pour en abuser mais pour en jouer afin d'entretenir le sempiternel chaos.

Brève description psychologique : Les émotions et les comportements ne sont qu'un jeu et Orion est un professionnel à ce dernier : il est le jour et la nuit à la fois. Professionnellement, il est ce procureur déterminé, sévère et cinglant qui ne se laisse guère marcher dessus, glacial parfois même mais toujours juste dans les remarques qu'il fait, combien même soient-elles données de façon acerbe. Il a appris de ces requins pour qui une virgule de travers était suffisante pour faire échouer une virgule en justice pour devenir maintenant ce dragon pour qui un point est suffisant pour gagner - un comportement et un air qui est nécessaire à son métier, malgré le côté distant et difficile à approcher qu'il lui donne. Pourtant, en dehors du travail il est probablement la personne la plus exubérante qui puisse être - bavard, presque excessif dans ses émotions, toujours à plaisanter ou s'adonner à des folies sans nom.

Il est dangereux cependant de le creuser. Amateur du désordre malgré la vie ordonnée qu'il mène, c'est "instable" qui lui irait le mieux. Profondément sociopathe, il déteste l'organisation actuelle de la société où il faut se retenir et se priver uniquement dans le but d'être acceptable. Il hait profondément toutes les normes et toutes les règles tacites - quelque chose qui se retranscrit dans son comportement de façon générale. Il n'admet aucun sujet tabou, aucune limite - un comportement presque caricatural lorsqu'il revêt sa casquette de procureur mais qui lui sied si bien lorsqu'il devient l'orbe énergétique intenable quand il quitte son lieu de travail.

Dans le fond, ce qu'il y a de plus constant chez lui reste sa fierté - et il en a à revendre. Loin de se considérer comme supérieur aux autres, il n'est pas non plus celui qui se rabaissera en permanence. Chaque chose à une juste valeur après tout, et les fausses modesties ne sont qu'une construction sociale supplémentaire qu'il n'accepte pas.

Extrait du passé :


Tu es un fils de pute dans tous les sens que l'on peut donner à ce terme. Tombée malencontreusement enceinte d'un diplomate de l'ambassade américaine, ta mère y vit l'occasion parfaite de fuir la prostitution en le menaçant de scandales s'il refusait le mariage - après tout, même toi dès ton plus jeune âge tu étais capable de te dire que ton père était un soumis. Parfois, tu suspectes même que tout était arrangé par ta chère génitrice depuis le début, qu'elle devait s'imaginer dieu sait quelle vie de poule de luxe aux côtés d'un prometteur politicien... Dommage pour elle car elle trouva le plus humble, honnête et conciliant de tous. Autant dire que, déçue, elle s'empressa de retourner à sa vie d'antan sous les couverts d'un parfait mariage. Toi dans tout ça ? Quelle question idiote. Tu étais une pièce, une monnaie d'échange - malgré toutes les circonstances, tes deux parents t'aimaient, te changeant en corde qu'ils pouvaient tirer à leur souhaits.

D'un côté, tu avais ton père. Sérieux, docile, compétent, ordonné - maniaque jusqu'à te battre pour ne serait-ce qu'un bouton attaché de travers. C'est de lui que tu tiens tes principes et cette rigidité naturelle que tu montres tous les jours. De tes parents, il était la culture et l'intelligence. C'est grâce à ses méthodes et son pragmatisme que tu parvins, sous la fierté sincère de son regard, à réussir tes études de droit haut la main. C'est aussi grâce à lui, accessoirement, que tu es où tu es aujourd'hui - c'est ses recommandations ainsi que celles de ses amis qui te permirent de rejoindre les bureaux des procureurs à ton arrivée en Amérique. Ensuite, ce n'était que ton travail pour se hisser vers le sommet

De l'autre, tu avais ta mère. Extravagante, calculatrice, alcoolique sur les bords. C'est d'elle que tu tiens toutes les saveurs de la vie, du chaos que tu vénères jusqu'à ta passion pour la danse et la musique classique. C'est elle qui t'a appris, lorsque ton père était en voyage, tous tes vices. C'est grâce à ses fréquentations également que tu t'es retrouvé dans la cours des grands en Russie, flirtant de façon dangereuse avec la mafia que tu défendais. Sans elle et son influence discutable, ta vie serai fade. Terriblement fade. Parfois, tu te dis qu'elle ne voulait installer en toi qu'un grain de folie pour rajouter saveurs et couleurs à ton existence, sans jamais suspecter le jardin des horreurs qu'elle engendra ainsi.

Enfin... Il y a ton pouvoir. Insidieux, délicat. Connaître les gens et lire en eux à toujours fait partie de ton travail - tant bien que tu n'as pas même remarqué les prémices de ton don, pensant juste t'être amélioré dans la lecture des émotions des gens. C'est une amie qui te fit remarquer que, parfois, les gens semblaient très enclin à partager les émotions que tu faisais savoir par tes mots - une douche glaciale et acide qui te figea sur place quand tu essayas d'y réfléchir pour enfin réaliser. Curieusement, cette dernière fini retrouvée morte tuée par quelques bandits dans les jours qui suivent. Le public ne devait pas savoir. Combien même était une douce bénédiction permettant de changer un mariage en purge sanguinaire - et oh douce anarchie que de faire ce genre de choses - c'était également une malédiction sévère : dans ton métier, si cela se savait... Tu serais accusé d'user de ton talent en permanence combien même tu ne le fais jamais, et tous tes rêves de carrière resteraient dans le placard.

Alors oui, si tu le chéri du fond de ton cœur, tu ne l'utilises qu'avec parcimonie - pousser une personne çà et là à l'infidélité, à l'agression ou au suicide, créant ces battements d'ailes de papillon à Tokyo qui viennent écraser des tempêtes de problèmes à Millenium. Tu es un fils de pute, après tout.

Le joueur