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AUGUST VON BLÜCHER [Terminé]

August Von Blücher
August Von Blücher

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Mar 10 Sep 2019 - 21:10
AUGUST VON BLÜCHER

Carte d'identité


Nom de naissance : Von Blücher
Nom de famille : -
Prénom(s) : August
Sexe : Mâle
Nationalité : Américaine
Pays de naissance :Etats-Unis, Texas
Date de naissance : 01 Septembre 1996 - 44 ans
Date d'arrivée à Millenium City : 2030
Fonction : Capitaine de la 3ème Compagnie de la Millenium Army
Date d'entrée dans le Gouvernement : Janvier 2016

Carte d'Alter


Possède un Alter : Oui
Nom de l'Alter si existant : Stone Age
Niveau de l'Alter si existant : 4
Date de déclaration de l'Alter si existant : Octobre 2039, il y a un an
Lien hRP du sujet de création de l'Alter validé si existant : Stone Age [Niveau 4]

Evaluation physique


Taille : 02m05
Poids : 95kg

Brève description physique :

Vieux bonhomme fustigé par le poids de plus de quatre décennies d’existence, apollon brisé par le temps qui passe et qui roule sur le squelette bien fragile des hommes qui s’épuisent, en dépit de leur force morale ou physique, gaillard un peu tassé par l’horloge biologique, August, père de trois enfants et mari fidèle, fait figure d’homme accompli malgré les déboires. Apôtre de la débrouillardise, chantre d’ambition et de persévérance, fleuron de l’improvisation forcée, notre trentenaire confirmé possède bien des attributs virils, que je m’en vais vous décrire.

Au bout d’une grosse colonne vertébrale sans doute un peu trop rigide qui naturellement le pousse à se maintenir très droit, trône un crâne imposant, pas très bien rempli cela dit, mais qui toutefois présente une belle ganache de gentleman. De beaux cheveux lisses, divisés symétriquement par une raie qui marque la médiane de sa tête, sont rabattus de façon proportionnelle sur chaque côté. Coiffure mathématique sur le crâne orthogonale d’un apollon fané. Joliment habillés d’un blond vénitien qui vire tantôt à un jaune banane, tantôt à un roux orangé, la robe de ses mèches raffinées danse dans des nuances solaires et volcaniques, à l’image d’une personnalité chaude et rassurante comme le jour. Rien d’étonnant à ce qu’il ait conquis sa femme d’un simple sourire en passant sa main dans sa crinière de lion, montrant une dentition parfaitement alignée et surtout d’une blancheur lumineuse, symbole d’espoir et de vertu. Un sourire vainqueur et extraverti, presque exagéré, témoignage de sa force charismatique.

Et puis, impossible de résister à ce sourire triomphant si bien déguisé par sa fameuse, sa merveilleuse, que dis-je, sa délicieuse moustache !

Sobriquet très chic du gentleman moderne, apparat glorieux fièrement ancré au-dessus de lèvres timorées se cachant derrière le poil soyeux, trophée prestigieux de patience et d’entretien rigoureux, la “moustache of honor” dépasse de loin la médaille du même nom. Inutile dès lors de s’interroger sur les raisons de sa présence sur la figure un peu grossière, un peu carrée, sans doute trop masculine, de notre tendre et attachant August.

Se posent ensuite sur le monde qui l’entoure deux petites pupilles bleues, dont le ton plutôt pâle peut paraître très doux, comme un thème pastel, ou bien très froid, comme s’il s’agissait d’un meurtrier. Ambiguïté qui relève principalement de la situation, faisant de lui tantôt l’ours un peu maladroit au coeur tendre, tantôt le grizzli qui se déchaîne avec violence. C’est un fleuve tranquille. C’est un ouragan. L’un, puis l’autre.

Avant d’aborder le profil psychologique très vivant de cet homme, attardons-nous sur sa morphologie.

Fièrement bâti sur deux bons mètres et quelques centimètres de pourboire, le colosse inspire une petite crainte à ses ennemis autant qu’aux inconnus par sa carrure bardée de muscles épais et réseautée de nerfs saillants, impressionnantes autoroutes de sarcomères peuplées de veines gonflées de sang, prêtes à exploser dans la fulgurance d’un poing herculéen et terrifiant capable de fendre la roche (pour peu qu’il soit bien taillé), dans la violence frénétique et inouïe dont cet olibrius lumineux et ténébreux à la fois est potentiellement l’auteur.

Mais tout est une question de point de vue. August est pour ses proches un hercule très doux et plutôt coquet, comme en témoigne le parfum aux petites notes de cuir qui l’annonce et rend sa présence presque confortable, comme en témoigne sa voix plutôt enjouée bien qu’un peu trop ronde, comme en témoigne sa démarche tranquille voire un peu lente.

Nounours pour ces dames, fauve pour ses messieurs.

Notons qu’il arrive qu’en se couvrant de silex, le protagoniste devienne un autre homme : une statue de pierre mobile, aux odeurs de terre, aussi dure qu’un mur froid. Il n’est pas difficile, compte tenu de ce petit changement de note parfumée, que l’on devine qu’il ait utilisé son alter.

Pour autant le saint August est un homme qui, malgré une propension à entrer dans une colère noire, malgré sa démarche un peu gauche, malgré ses gestes maladroits, malgré sa voix nasillarde, reste très chic. Quand il ne porte pas d’uniforme, il est bien souvent habillé d’un costume de grande valeur, tel un majordome, dont les coutures sont tirés à quatre épingles par la saillance de ses muscles qui déborderaient presque. Aristocrate dans l’âme, il attache une grande importance à son image, qu’il gâche un peu parfois en se singeant pour montrer l’épaisseur de ses bras, même si cela participe à son charisme. Une identité forte qui fait écho à sa masse imposante. Sous le costume néanmoins se cachent de larges cicatrices, imperfections notoires qui récitent en quelque sorte toute sa vie.

Evaluation psychologique


Pourquoi avoir rejoint le Gouvernement :
- Qu’as-tu appris à l’école aujourd’hui ?
- Je ne veux pas en parler.
- Voyons, mon August, que s’est-il passé ?
- ...


Ce jour-là, il avait refusé de mettre des mots sur son chagrin. Après plusieurs heures à déguster avec horreur les reportages sur les grands perdants de ce monde, infligeant à son esprit formidablement empathique une torture insoutenable qui l’avait plongé dans la mélancolie du doute, il avait appris combien les peuples avaient pu souffrir de l’emprise des puissants, en particulier de celle des Etats-Unis d’Amérique. Au fil des révélations, c’est comme si des ciseaux avaient progressivement découpé sa chair, jusqu’à sectionner l’aorte pour le vider de sa substance. Cristallisation de tous les désespoirs. Haine de soi. Ressentiment lancinant d’une lente réalisation de la félonie de sa patrie. L’enfant avait mis le pied dans le désert, dans des milliards de grains de doute, et il avait marché dans les dunes immenses en s’enfonçant dans le sable comme si, sous un certain point de vue, il avait tenté de mettre de l’obscurantisme sur ses soupçons. Mais impossible de fuir la vérité quand on est un petit gourmet de savoir. Ce désert de tourments… c’était son patriotisme asphyxié et sa punition d’être lui.
Plusieurs années durant, le discours des grands prêcheurs de la culture et de l’enseignement devint à ses yeux délavés l'apparat des bigots manipulateurs, marionnettistes sournois aux doigts d’or tissant toute cette toile de mensonges qui disaient : vive l’Amérique ! Lui n’était pas dupe : les vainqueurs écrivent l’histoire et les opprimés tombent dans l’oubli.

Cruelle désillusion. Sa petite terre chérie, son beau manoir caché au fin fond des galaxies, se promenant en orbite là où le Soleil rendait la place chaude et confortable, était redevenue plate à force d’être piétinée par ses occupants, martyrisée par la violence de l’homme contre l’homme. Pénétré de ce dogme sceptique, il se figura qu’il devait, en dépit de son désespoir, tenter quelque chose.

Sa voie s’imposa d’elle-même comme une évidence le jour où il aperçut deux voyous s’en prendre à un plus faible, lui dérober son gsm, puis prendre la poudre d’escampette, faisant la démonstration de leur couardise, à l’aune d’une attitude qu’il attribuait à celle des hyènes. Une leçon qu’il n’oublia pas, et qui résumait en une phrase ce que son existence avait comme sens : que justice soit faite, et avec courage. Ecraser tous les mauvais. Protéger les plus faibles. Accomplir son destin humanitaire en cultivant sa propre force.

Sa volonté de fer devint inébranlable au point qu’on ne put le convaincre de choisir une autre orientation. Sa foi toute entière était tournée vers d’audacieux horizons de chevalerie, encouragée par un coeur vaillant parfois naïf, mais dont les battements l’empêchaient de se détourner de cette mission sacrée. Ce qui avait habillé le corps de sa volonté avait tissé en lui une indéfectible fidélité à ses aspirations ; aussi, par principe, s’était-il finalement engagé dans l’armée, comme un brave se lançant dans la grande aventure, jurant loyauté au serment qu’il s’était fait à lui-même, et qui visait à rendre justice pour tous. Justice pour les pauvres. Justice pour le faibles. Justice pour tout ce qui bouge, tout ce qui respire, tout ce qui frétille et qui boit, tout ce qui mérite, peu ou proue, qu’on sacrifisse un peu de sa personne dans l’intérêt du bien commun.

Il mit les deux pieds dans le cambier et n’en sortît plus jamais. Dès lors qu’il enfila ses premières rangers, il savait qu’il les garderait pour toujours, comme si tout cela était la suite logique. Il affirma sa destinée en choisissant sa pointure.


- Je n’arrive pas à trouver ta taille, gamin. Regarde. Il te manque une articulation sur le petit orteil. Tu auras souvent mal aux pieds avec ces godasses.
- Ce n’est pas une histoire de petit orteil qui va m’arrêter, sergent.


L’armée. Sanctuaire des preux, bastion des fous. Creuset de l'aguerrissement humain, trône de la débrouillardise. Empire des crasses, château du mérite. Il fit ses classes dans ce milieu étriqué et pragmatique, entouré d’hommes gaillards, hirsutes et vaillants, grossiers comme des porcs mais valeureux et unis comme des loups, et dépassa de jours en jours les limites morales et physiques qui bridaient son éclosion. Au bout de quelques années, il évolua et devint un émérite soldat, marchant au pas en se tenant bien droit, béret sur la tête, fier de se battre pour sa propre cause. Sur le papier, il était juste convenable, faute de briller aux tests psychotechniques. Sur le terrain, au contraire, c’était un géant. Un intrépide soldat né pour la guerre.

De lui-même il se porta candidat pour le concours des forces spéciales. Participant à une sélection drastique, il parvint à se démarquer du lot par sa rigueur et sa persévérance. Son moral trempé dans l’acier tînt bon. Un peu comme si le silex avait déjà rempli chaque partie de son corps, le rendant insensible à la fatigue et à la douleur (au sens figuré, entendons-nous). Lauréat de cette sélection, il fut incorporé dans ce corps prestigieux auquel il voua ses services pendant dix longues années.

Pour lui rappeler malgré tout qu’il n’était qu’un homme, il effectua de nombreuses opérations extérieures sur des théâtres de crises majeures telles que le Tchad, le Mali, la Mauritanie, l’Afghanistan et le Kosovo. Il vit de ses yeux froids, affûtés par le poids de l’entraînement et de la rusticité, la misère humaine et la tragédie des conflits armés au plus près. Il souffrit, après sa dernière opération, de troubles post-traumatiques après que l’un de ses amis et camarade, capturé par l’ennemi, fusse retrouvé dans un sinistre état, et dans un sordide manège qui obligea ses propres camarades à le reconstituer membre par membre pour pouvoir rapatrier son corps. Écarté du terrain par le psychologue faute d’avoir les dispositions morales suffisantes pour encaisser une deuxième frustration du même genre, August, qui avait déjà bien évolué dans le grade, décida de faire parler le poids de son expérience et de son ambition en utilisant cette mise à l’écart pour tenter d’évoluer en terme de responsabilités. A l’issue de deux tentatives (la première se soldant par un échec aux tests écrits), il fut lauréat du concours d’officiers. Il poursuivit sa formation avant d’être affecté à la Millenium Army, quatorze ans avant la date actuelle, au titre de lieutenant et chef de section.

Depuis, notre brave bonhomme est devenu père et mari. Après être passé capitaine, on lui assigna une compagnie de combat qui participe encore activement au maintien de la paix à la Millenium City. On raconte que le brave homme aspire à des grandes choses pour la cité ; pourtant, tapie au fond de lui, une féroce doctrine menace de changer le visage des choses...
Objectif principal :
Moderniser les armées et gagner en popularité pour peser dans la balance politique.
✿ Éradiquer toutes formes de menaces pour la ville en renforçant les dispositifs de sécurité.
✿ Favoriser l’essor des nouvelles technologies pour renforcer l’équipement des soldats. Innover dans les méthodes d’entraînement pour mieux faire face aux menaces altérées (escouades anti-alters) et aux nouvelles formes de terrorisme (cryptogang).
✿ Construire une politique de militarisation des héros et des jeunes lycéens de Millenium City.
✿ Obtenir le contrôle sur l’armée à Millenium City en gravissant les échelons.
✿ Stimuler la recherche sur les alters.
✿ Gagner les faveurs de la population pour donner plus de poids aux armées dans la politique de la ville.
Brève description psychologique :
Nous en arrivons donc à cette vie qui l’a forgé tel qu’il est.

Une chose est certaine, s’il est profondément bienveillant, August n’est pas une lumière pour autant. Disons que c’est un brave. Ironiquement, August n’est pas auguste ! Plutôt simple, plutôt benêt, exprimant certaines difficultés à anticiper les évènements, lent à la lecture et l’écriture, faible en compréhension de texte, notre protagoniste est devenu, au fil de ses expériences et à force de s’être mis dans le pétrin, un virtuose dans l’art de l’improvisation. Un audacieux qui fait parler le talent. Sa longue cavale de plusieurs décennies sur le globe l’ayant exposé à des situations plus périlleuses les unes que les autres, il s’est peu à peu révélé comme un poisson-chat décapité : un combattant prêt à tout pour survivre et protéger ses compatriotes. Reître sans être insensible, il arrive que certains traumatismes rejaillissent dans son esprit, réminiscences froides qui continuent de faire frémir sa belle moustache. Frisson d’angoisse parcourant ses autoroutes de muscles blindés. Mais après tout “les broyés sont les êtres les plus évolués”.

August ne serait pas August s’il n’était pas si drôle ! Balayant tous les tourments, l’humour est le glaive de ce gentleman. Brandissant la pointe de ce talent à qui le convoque, il ne connait nulle situation assez embarrassante dont il ne parvienne à se dépêtrer grâce à son arme fétiche, qu’il manipule parfois contre son gré, puisqu’il lui arrive souvent d’être drôle sans le vouloir… à ses dépends, donc. Heureusement que le ridicule ne tue pas !

Que serait un gentleman sans sa courtoisie ? Fine bouche, un tantinet snob, mondain, l’illustre homme de pierre est un peu vieux jeu, chose que lui reprochent bien souvent ses trois enfants, Arthur, Eugène et Elise, et parfois même sa femme, Maggie, qui se révèle être sa meilleure amie, mais aussi son ennemi le plus redoutable et le plus craint de tous, tant elle est assertive et lui, assez peureux. Amusant de voir ce monstre impitoyable avec ses ennemis s’écraser comme une petite souris devant le tempérament de sa femme, n’est-ce pas ? Comment ça, trop banal ? Et si je vous dis que c’est pareil avec les enfants, c’est banal ?

Oui, mais c’est notre cher August. Un gros dur au coeur tendre qui craint de faire du mal aux gens qu’il aime, et qui s’est juré d’être le dernier bastion à conquérir avant la fin de ce monde, et de protéger sa famille en dépit de tous les dangers. Fort de ses principes, rempli de conviction et d’assurance (enfin, en dehors de chez lui), sensible à la condition et au malheur d’autrui, le gentilhomme est un symbole de pureté. S’il lui arrive d’employer la ruse (modestement, du fait de ses carences intellectuelles), il ne se montre que rarement mesquin ou mauvais. Ceci dit, notre petit patriarche possède un vilain défaut.

Sa susceptibilité.

Suffirait qu’on lui dise que sa moustache est mal taillée, que son costume est mal repassé, ou pire, que c’est un âne : alors l’enfant sommeillant au fond de lui s’éveillerait, bougond, répondant par une vilaine moue. Boudeur, il l’est réellement. Susceptible, il l’est encore plus. Si toutefois il reste profondément gentil avec ses amis même face aux remarques acerbes, toute réflexion vilipendant sa personne sortie de la bouche d’un ennemi signerait aussitôt son arrêt de mort. Ce sont là les limites de sa bienfaisance.

Évoquons pour finir ses goûts personnels.

Ironiquement, August déteste les personnes trop gentilles. Bougre de niaiserie, il se sait dupe et considère bien souvent que la gentillesse est l’arme du manipulateur qui tente de l’amadouer.
Il n’estime qu’un homme n’est un homme que s’il porte une barbe ou mieux, une moustache.
Il abhorre les gens grossiers. Il aime la belle parole, le Verbe croquant, le discours bien fait.
Il admire son entourage, se montre souvent très enthousiaste et optimiste, mais déteste avoir tort. Chose assez régulière malheureusement.
Enfin, il apprécie la nature et ne tolère sous aucun prétexte qu’on maltraite même la feuille d’un arbre.

Voici donc le portrait du noble August achevé.
Extrait du passé :

- Comment ça, un rasage ?
- Le décret vient de tomber, mon capitaine. C’est pour tout le monde.
- Mmh… je vois… alors je vais t’expliquer, gamin. Cette moustache s’est installée sur mon visage de façon presque naturelle alors que tu tétais encore ta mère. C’est presque vingt ans d’histoire. Crois-tu vraiment que je vais me séparer de ma Dame pour une malheureuse histoire de décret ?
- Mon capitaine, je ne…
- Ce n’est pas la peine d’insister. Tu diras à ton colonel d’aller cordialement se faire foutre.


C’était il y a un an. Octobre 2039. Remettant sur le tapis l’hostilité tacite partagée entre les deux hommes, ce décret de mauvais augure apparaissait comme une provocation évidente adressée par le colonel au capitaine de la troisième compagnie de combat de la Millenium Army. Invoquant dans son texte des nécessités liées aux menaces nucléaires et chimiques pour motif de cette nouvelle législation sur l’hygiène des hommes du régiment, arguant que le masque de protection n’était adapté à aucune forme de pilosité sur le faciès et menaçait dès lors de ne plus faire son travail de filtrage, celui qui commandait à l’ensemble des capitaines sous sa tutelle affichait avec évidence une certaine forme de mépris envers ses détracteurs, dont August était l’auguste inquisiteur. Personne ne croyait à ce prétexte de fortune utilisé pour légitimer la nouvelle mesure. Une mauvaise plaisanterie. Une très mauvaise plaisanterie.

Pour autant, cela ne changeait pas drastiquement le quotidien de notre bonhomme aux cheveux ensoleillés. En revanche, ce qui allait se passer sur le chemin du retour allait transformer sa réalité, longtemps figée dans une fausse image de lui-même.

Un banal accident de la route, avec rien de moins qu’un camion de plusieurs tonnes qui percuta son propre véhicule, le fit valdinguer en dehors de la chaussée pour tomber sur plusieurs mètres de falaise, à l’intérieur d’une carcasse qui pour peu aurait pu le broyer, si cela n’avait pas eu cette chance de découvrir, dans son malheur, une providentielle couche de silex qui se répandit sur son épiderme tel une armure de chevalier.

Retrouvant peu à peu ses esprits dans le gouffre de sa déchéance, capitaine fustigé par une épouvantable descente mortelle, il se figura avec stupéfaction qu’il devait sa vie à cette chose saugrenue. On le héla un peu plus haut pour quémander des nouvelles de son état, sur un ton de panique. Fort heureusement pour lui, tout allait bien. Il s’extirpa de la carcasse en rampant comme un mort-vivant s’évadant de sa tombe.

- Je… je crois que ça devrait aller ! Je n’ai rien de cassé !


Au bout de ses lèvres, les mots de l'insouciance se fendirent en doutes. Il commanda à son esprit d’hôter cette couche, dont il ne comprenait guère la présence. Comme son corps avait-il pu se changer en pierre aussi facilement ? La sensation d’être aussi dur était désagréable, autant qu’on peut se sentir sale en étant couvert de boue. Lui qui manifestait certains doutes quant à cette nouvelle vague de gens altérés avait fini par en devenir un…

… n’était-ce pas là un signe du destin ?


Le joueur

Personnage utilisé pour l'avatar de votre personnage : Escanor - Seven Deadly Sins
Est-ce un changement de personnage ? Si oui, qu'est-il arrivé à l'ancien : -
Comment avez-vous connu le forum : Ascent of shinobi
Etes-vous sur Ascent of Shinobi, notre autre forum : Nobusada
Quelque-chose à rajouter : Merci pour le passage °°
Revenir en haut Aller en bas
https://ascentofheroes.forumactif.com/t80-august-von-blucher-termine
Sôsuke Rekka
Sôsuke Rekka

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Jeu 12 Sep 2019 - 16:38
Encore bienvenue sur le forum !

Tout est bon pour moi monsieur le capitaine dans l'armée, je te valide donc au niveau 2 avec 120 de renommée (préouverture + AoS). Si jamais tu préférais commencer au niveau 1 avec 20 de renommée, fais-le moi savoir et je changerai ça !
Tu as donc accès à ta fiche de personnage dynamique, et es fin prêt pour découvrir Millenium City !

Alors bon RP sur Ascent of Heroes !
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