Cela faisait un moment qu'elle était sur le coup : elle avait réussi à capter la fréquence d'un appel grâce à son alter, une personne de la Branche qui a donner rendez-vous à une autre pour une réunion au centre-ville. C'est une des rares fois où Jill se rend là-bas, non pas qu'elle n'aime pas le centre-ville, au contraire, elle aime bien y faire des courses, c'est souvent moins cher là-bas qu'en banlieue pour la plupart des produits, en plus de pouvoir avoir tout ce qu'elle souhaite, ce qui n'est pas souvent évident dans la banlieue sud. Enfin, la latino s'est donc préparé pour faire une petite visite à ces personnes, une petite visite de courtoisie de nuit, surtout qu'ils ont prévu de faire une réunion le soir. Elle s'arme donc de gant métallique qui permet de ne pas laisse de trace sur l'endroit où elle se rend, s'arme ensuite de quelques gadgets et armes de sa confection avant de se rendre là-bas alors que les routes ne sont pas très empruntés.

Se garant un peu plus loin avec sa camionnette, à deux ruelles de l'endroit où doit se rendre la réunion, bien caché. Elle enfourne un masque qui lui recouvre la moitié du visage tout en mettant la capuche sur sa tête. Sous cet accoutrement, elle est Architect, elle n'est plus Jill Sangvis Ferri, du moins, personne ne la reconnaître, même à la voix puisque le masque la modifiait. Elle se rend donc à l'endroit, un sac à guitare qui contenant en vérité divers gadgets, ainsi qu'une arme à feu de poing équipé d'un silencieux, pour faire une petit tuerie pas piquer des hannetons.

Cependant sur place, elle rencontre une jeune femme qui semble l'imité en permanence ... au début, c'est pas évident, elle faisait mine de ne rien faire lorsqu'elle la voyait, puis une fois cachée, elle s'équipa pour tenter de trouver où se trouve ces membres de la Branche. Cependant, cette fille là n'arrêtait pas de faire la même chose, ce qui était fatiguant : dès qu'elle se cachait, elle se cachait aussi, dès qu'elle tente d'écouter sous une fenêtre, pareillement de son côté. Et ce cirque dura quelques minutes avant que Jill s'écrie, assez loin de la maison pour que personne ne l'entende et que personne ne s’alarme, en pointant du doigt la fille qui n'arrête pas de reproduire.

- Dis-donc, tu vas arrêter de m'imiter ?

Quoi ? Elle l'imitait juste pour se foutre de sa gueule ? Elle est sa capacité à s'infiltrer hors norme ? Bon, elle est d'accord qu'elle ne vaut pas les talents d'assassin d'un certain assassin chauve qui s'est greffé un code barre sur le haut du crâne, mais Jill était tout de même assez discrète, preuve en est qu'en plusieurs années de service en tant que révolutionnaire argentin, elle n'a jamais été attrapée. Enfin, cette fille était en train de se foutre de sa gueule ouvertement, ce qui ne plaisait pas beaucoup à Jill qui plissa les yeux lorsqu'elle lui demandait si elle comptais faire le clown longtemps, plus encore lorsqu'elle se fait braquer par une arme basique et ennuyante. Faisant mine de lever les mains pour qu'elle s'approche en souriant, elle voulait lui poser des questions, mais elle a bien l'impression que les réponses lui importe peu. Du coup, hors de question de se laisser faire.

Son antenne se met à émettre des ondes qui sont audibles à courtes distances, cela permettait à cette fille de les entendre, mais surtout aux autres de ne pas encore savoir qu'elle est dans les parages. Les ondes commencent par un sifflement des oreilles avant de s'aggraver de plus en plus pour causer une grosse migraine, assez pour lui faire perdre l'attention un moment et sortir à son tour son arme et la braquer sur elle avant de couper son antenne pour éviter de se retrouver elle-aussi avec une migraine.

- Bah tu vois, moi aussi je travaille, je travaille à rendre cette ville meilleur en tuant ceux qui veulent se débarrasser des altérés en se croyant au-dessus de nous. Et justement, il se trouve qu'il y a un groupe d'intolérants dans cette bâtisse. Alors soit gentille et va travailler ailleurs.

Elle continue de braquer la fille, toujours prête à appuyer sur la détente, mais elle aimerait bien savoir ce qu'elle faisait dans le coin à l'espionner de la sorte, surtout qu'elle a la gâchette facile Jill.

Son stratagème a marché du tonnerre, comme à chaque fois, c'est le principale avantage d'avoir des cornes qui ne sont pas des cornes ordinaires, mais qui permette de faire de Jill une vraie radio sur pattes. Elle sourit derrière son masque alors qu'elle tenait la jeune femme en joue, prête à pressé la détente au moindre moment, bien que la curiosité faisait qu'elle ne pressa pas tout de suite, elle attendait une réaction de cette jeune femme suite à ce qu'elle vient de dire, sur son noble but qui était certes parsemés d'une manière d'atteindre ce but très discutable, mais la latino savais que tenter d'y aller pacifiquement n'aurait aucuns effets. Cependant, elle gardait quand même espoir que cette jeune fille s'éloigne gentiment, ce sera dommage de la tuer alors qu'elle était peut-être une future membre de ceux qui lutteront pour les alters. Mais elle ne se retire pas, au contraire, elle semble vouloir travailler avec elle. Jill hausse un sourcil, toujours en gardant son arme braquée vers elle, prête à sous-entendre qu'elle tente de baisser son attention pour la prendre à revers.

- Mouais ... je ne vois pas comment une copieuse pourrait m'aider. Déjà ranges ton arme.

Elle bouge son arme à poing de manière à lui indiquer de vite ranger son arme, et tant qu'elle ne l'a pas ranger, et bien, elle continuera de la braquer, et en tant que vendeuse d'armes, elle sait que les discussions se font rarement sereinement avec une arme braquer sur soit.

- Je suppose que tu veux aussi te débarrasser de ces types à cause de leur intolérance vis-à-vis des altérés, mais que proposes-tu comme plan ?

Son visage en disait long ... enfin, il en disait long, c'était bien la seule chose que Jill arrivait à voir sur le visage des autres, quand ils sont frustrés de voir que la situation ne leur convient pas, après tout, la demoiselle est souvent victime de ce genre de regard en particulier, puisqu'elle est plutôt ... difficilement ... influençable on va dire, en même temps, qui aurait envie d'influencer une folle comme elle ? Enfin, elle ne voulait pas les tuer, elle voulait juste leur tirer les vers du nez, obtenir des informations sur leur organisation, mais elle accepte de faire le "sacrifice" de laisser la cornue s'en occupé, ce qui l'arrange un peu vu que son arme n'est pas équipé d'un silencieux, arme qu'elle baisse légèrement d'ailleurs, geste imitée, toujours prêt à réhausser au cas où.

- Oh, crois-moi, c'est un mal pour un bien de s'en débarrasser, ils ne font qu'engrainer la haine envers les altérés, il vaut mieux les faire taire à jamais que de se retrouver avec un Millenium City en pleine guerre civile, n'est-ce pas ?

C'était pour elle la meilleure façon d'éviter que ce genre de guerre commence ... de toute manière, que faire d'autres ? Ils sont persuadés d'avoir raison de toute manière, que les alters sont des dangers, alors autant leur administrer un remède contre leur bêtise. On aura beau la traiter de "barbare", ce qu'ils comptent faire l'est tout autant en plus d'avoir de bien pire répercussion.

- Ce sont des questions intéressantes que tu comptes leur poser, je devrais peut-être sortir quelques gadgets pour les torturer, puis les tuer. Dommage que je n'ai pas de baillons ... enfin, qu'attendons-nous du coup ?

C'est vrai, hormis se braquer comme deux débiles, elles ne font pas grand chose.

Elle baisse son arme, bien, maintenant, elle peut lui tirer dessus et repartir comme si de rien n'était ... non, elle plaisante bien sûr, c'est intéressant d'avoir une deuxième paires de mains dans ce genre d'affaire, et puis, si elle veut juste les "interroger", elle aura juste à lui donner de quoi l'aider à "interroger" ces chers messieurs. De toute manière, elle compte les tuer puisqu'elle compte toujours les "guérir" de leurs conneries anti-alter. Enfin, elle voulait qu'elles se partagent les cibles, visiblement, elle savait qu'il y en avait deux, ça en faisait une chacun. Elle sourit derrière son masque, cela était une bonne idée : l'autre ne peut pas tenter d'appeler l'autre à l'aide si l'autre est déjà occupé à cramer. Plutôt bonne option.

- Oh, oui, bonne idée. Si je sais où ils sont ? Bien sûr, là je capte leur signal téléphonique, ils sont tout les deux dans une pièce commune, certainement le salon.

Gardant son revolver dans sa main, elle sort d'une de ses sacoches rigides présentes sous sa veste un coupe-vert, de quoi trancher le verre de la fenêtre à côté d'elle.

- Bien, pas de coup fourré, je vais ouvrir cette fenêtre, puis on se sépare : je viens de capter un nouveau signal téléphonique, un appel entrant. Je m'occupe de celui-là, toi tu t'occupes de celui qui est dans le salon.

D'ailleurs, elle voit bien qu'elle est sous-équipée, donc pour prendre les gens par surprise, c'est pas le plus efficace. C'est pour ça qu'elle compte s'occupée de la personne qui s'en va téléphoner. Elle coupe donc le verre de la fenêtre, puis se met à l'ouvrir discrètement, sans faire aucuns bruits, puis elle se met à entrer.

- Le salon est au bout du couloir, tu risques pas de te perdre comme ça. Bon "interrogatoire", je viendra ensuite voir pour "assister" au cas où.

Dit-elle en lui chuchotant pour ne pas faire le moindre bruit, puis, elle se dirige vers l'homme qui fait son appel téléphonique, prévoyant d'attendre qu'il raccroche pour ensuite le prendre par surprise et l'assassiner sans que personne ne le sache.

Elle veut garder le téléphone pour fouiner à l'intérieur ? Hé bien, si elle le souhaite, pourquoi pas ? Ce n'est pas comme si elle comptait l'utiliser, ce téléphone, sauf pour écrire les noms des contacts et allez enquêter par ses propres moyens vis à vis de leur position face aux altérés, car au final, c'est ce que Jill veut, le reste, elle s'en fiche, tant que cela lui convient dans sa vision du monde, elle ne compte pas les "embêter" plus que ça s'ils n'ont aucuns préavis négatifs sur les altérés. Enfin, elle lui donnera après avoir jeter elle-même un œil dessus, et après que l'homme ait finit de faire son appel, si possible, elle lui subtilisera son téléphone avant de pouvoir le neutraliser, puis le tuer.

L'homme était en train de téléphoner à une femme, elle arrivait à entendre une conversation. Visiblement, l'homme allait se marier bientôt, quel dommage pour cette jeune fille d'avoir jeter son dévoulu sur cet homme, cet antisémite qui méprisait les altérés, lui, vivre une vie heureuse tandis qu'il respirait pour mener une vie infernale aux altérés. Qu'il rêve, ça lui permettra de pouvoir lui arracher la gorge durant son sommeil.

Elle s'approcha à pas de loup, l'homme était trop absorber dans son appel qu'il ne l'entendrait même pas venir même si elle courrait. La latino sort de sa poche ce qui peut s'apparenter à un genre de sceptre, ou plutôt le manche d'un sceptre, comme s'il manquait un motif au bout. Il s'agissait en vérité d'un taser un peu boosté aux hormones mécaniques, pouvant délivrer un voltage bien plus élevé qu'un taser classique, mais surtout le délivrer à une courte distance devant elle, histoire de bien surprendre sa cible. Elle commence à charger son bâton, puis lorsqu'il décroche son téléphone, le rangeant dans sa poche après un soupir, elle lui applique la charge.

L'homme convulse après avoir lâcher un bruit étouffé, s'étant vidé de ses poumons en soupirant, puis se met à convulser au sol, visage face à celui-ci, sa nuque bien en évidence. Jill lâche un sourire, puis pose son pied sur cette dit nuque, avant de commencer à appuyer de tout son poids avant d'entendre un craquement, bruit sinistre et sec qui indique que la cible ne vit plus. Histoire de bien en être sûr, elle frotte son pied dessus, avant de le retirer.

Elle fouille sa poche pour en retirer le téléphone, c'est un de ses modèles se déverrouillant avec une empreinte digitale, une bonne sécurité en cas de vol, mauvaise quand il s'agit d'un assassinat. Elle lui prend sa main, déverrouillant le téléphone afin d'y accéder. Il a une liste de contact plutôt fourni, mais surtout, il avait quelques photos, un groupuscule d'amis qui semblaient bien le connaître. Et visiblement, aucuns ne semble avoir un alter au premier coup d'oeil, mais difficile de le savoir s'ils ne sont pas pieds nus. Enfin, le reste de ses photos sont les photos de lui en couple avec cette femme, rien de bien intéressant pour le moment. Enfin, elle prend en photo la liste de contact avec un appareil photo de poche, puis vient rejoindre son "amie" en laissant le cadavre derrière elle.

Elle toque, puis se met à parler, toujours avec sa voix modifiée.

- Toc toc toc, je peux entrer ?

Dit-elle, son bâton électrique toujours en main, prêt à tirer au cas où. On ne sait jamais si cette fille n'a pas réussi à neutraliser l'autre individu.

On dirait que la demoiselle arrive pile au moment où la demoiselle se décide à commencer à le torturer, scène qu'elle suit ... un peu en mode jem'enfoutisme. Cela ne l'intéresse pas de connaître sa vie de famille, ses opinions, où se trouve les autres membres de la Branche ... c'est comme tenter d'interroger un poisson pour lui demander de dire où se trouve tous les autres poissons, un à un. Et cela risque d'être long, surtout que, la Branche, elle en a des membres, ce n'est pas qu'un groupuscule. Enfin, tout ce qu'il dit, elle le sait déjà, du moins, presque tout, et elle se doute bien qu'à la tête de ses racistes se trouvent un gourou vu les élans religieux que certaines personnes du groupe affichent. Elle soupire, en le voyant tout dire presque sans résistance, enfin, si, avec un tout petit peu de résistance, mais vite envoler à coup de doigts en moins.

Enfin, elle sourit en la voyant lui offrir son corps. Elle lui envoie le téléphone du "cousin" encore déverrouillé, puis, s'approche du corps encore sous le choc de la séance de torture. Peut-être était-il en train de la supplier, peut-être tentait-il de la faire culpabiliser en sortant la carte de sa famille, mais elle fait mine de ne rien entendre, sortant doucement quelques gadgets de sa sacoche, quelques objets fort sympathique pour donner une mort rapide et sans laisser la moindre trace de la personne. Elle commence par le faire taire en lui faisant manger un premier dispositif, le scotchant pour ne pas qu'ils se mettent à le cracher, puis commence à le couvrir de quelques autres dispositifs très explosifs, de quoi ne rien laisser derrière soit.

Puis, elle commence en chantonnant à brancher les dispositifs à un dispositif qu'elle programme pour que cela soit une explosion contrôlée et qui se fera le temps de sortir de la maison. Puis, elle le pose pour qu'il observe le temps s'écouler petit à petit, avant de rejoindre sa collègue.

- Bon, il est temps de partir, l'autre est mort, celui-là va pas tarder à emporter la maison avec.