C'est en soupirant qu'il se dirigeait vers un petit magasin de la banlieue sud, al rumeur disait que la gérante se débrouillait plutôt bien avec les armes. Soupirant toujours, il poussa les portes du magasin, vêtu de son traditionnel ensemble, à savoir un costume avec un long manteau sombre, après tout, quand on est mafieux, une certaine présence vestimentaire est exigée. Il s'avança alors vers le comptoir, observant la femme qui se retrouva devant lui, elle semblait plutôt jeune d'apparence,e t ressemblait presque à une poupée. Enfin, l'habit ne fait pas le moine, donc il ne fallait pas juger à la couverture si elle était apte ou non à remplir les exigence du chien de chasse de la famille Castelo.
- Navré de débarquer à l'improviste, mais j'ai un petit problème avec un cadeau...
Lentement, il sorti son colt de l'intérieur de sa veste, suspendue à un holster lui-même attachée à son épaule droite. Il déposa alors l'arme (il faut juste imaginer un symbole d'Ouroboros à la place du cheval sur la poignée de l'arme) sur le meuble devant lui, poussant légèrement celle-ci vers la femme en reprenant la parole calmement.
- C'est une arme qui à une certaine valeurs sentimentale, donc je ne veut pas entendre parler d'en acheter une neuve.. Je suis donc venu vers vous pour une analyse et une réparation, j'ai eût de bons échos de vos capacités. Je compte donc sur vous pour la remettre en état. Elle s'enraille souvent, bien trop souvent pour une arme qui est censée être aussi fiable.Malheureusement, je n'y connais pas grand chose en arme à feu, j'aimerais donc votre expertise pour savoir si c'est un défaut de l'arme, et ensuite, une réparation. Votre prix seras le mien, alors ne lésinez pas sur les moyens.
Plongeant son regard de rubis dans celui de la demoiselle, il mit ensuite ses mains dans les poches, la fixant calmement, sans montrer de véritable signe de stress ou autre, comme si ce n'était pas la première fois qu'il mettait les pieds dans un quartier aussi malfamé que la banlieue sud. Il s'approcha de la fenêtre, observant à l’extérieur calmement, s'adossant ensuite au mur en la fixant, de nouveau.
- J’espère donc pour résumé que votre réputation n'est pas usurpée, et que je ressortirais satisfait de cette transaction... Après tout, vous êtes, j'en suis convaincue, le genre de commerçante qui veut satisfaire sa clientèle, n'es-ce pas ?
Le magasin S.F. Ltd était encore ouvert à cette heure-ci, en même temps, c'est un peu tôt pour fermer. Ils doivent être dans la matinée, et elle veut bien que certains commerces n'ouvrent que le matin quand il s'agit d'un dimanche, mais elle n'est pas de ce genre. Enfin, les clients étaient assez peu fréquent quand même à cette heure-ci, généralement peu ose venir très tôt dans son magasin à cause justement de l'endroit où elle se trouve. La Banlieue Sud n'est pas l'endroit rêvé pour venir très tôt dans un magasin d'armes, sauf si on est recherché, mais là, ce n'est pas son problème. Enfin, Jill voit un homme arrivé, un homme habillé d'un grand manteau noir, avec des cheveux noirs et une paire de lunette. L'homme voulait que Jill s'occupe de son colt qui s'enraye de temps en temps, elle le prend dans ses mains, puis tente de l'armer en observant attentivement comment l'arme réagit.
- Mmm ... je vois déjà où est le problème, le ressort récupérateur est défectueux. Il va falloir que je démonte tout ça et que je le remplace.
Elle pose l'arme sur le côté de son comptoir, puis observe le jeune homme qui est venue la voir pour réparer son arme, il avait l'air de vraiment tenir à ce colt, surtout qu'il ne s'agit pas d'un modèle civil qu'elle a en main, mais d'un modèle militaire qui a été stylisé.
- En tout cas, ce n'est pas tout les jours qu'on me donne à réparer un Colt M1911 de modèle militaire, où avez-vous bien pu récupérer ce bijou ?
Dit-elle, un peu enjouée à l'idée d'en connaître un peu plus sur l'histoire de cette arme, après tout, si une arme participe à une guerre, c'est qu'elle prévoit une belle histoire.
Le mafieux écouta simplement la femme, posant son regard couleur sang dans le sine, s'approchant d'elle de nouveau, il approcha son visage, près,très près, souriant en coin légèrement. Il ne voulait pas la menacé, loin de là, mais il n'était pas vraiment fan de ce genre de question un peu trop envahissante dans sa vie privée.
- Vous êtes bien curieuse... Enfin, j’imagine au vu de vos connaissance et votre air plus que joyeux, que vous ne devez pas trempé dans des affaires très légales, n'es-ce pas ? Si ça peut vous rassuré, je ne suis pas de la police, ni quoi que ce soit qui s’en approche, donc.. si nous faisions un petit jeu hm ? Vous voulez savoir d'où viens mon arme, n'est-ce pas ? Et j'imagine que vous ne vous contenterez pas non plus d'une réponse aussi simple que.. C'est un cadeau, hm ?
Il recula son visage, puis recula d'un pas en lui souriant calmement, lui laissant de nouveau son espace personnel. Il n'allait pas mentir, il n'aimait pas cela, ce genre de question, mais il était assez amusé de l'aisance avec laquelle la demoiselle abordait le sujet, elle semblait même presque en admiration devant l'arme.
- Je vous direz d'où viens l'arme, si vous m'en dites plus sur vos activités.. D'arrière boutique si je peut dire ? J'avoue que cela m'intrigue pas mal... Les rumeurs sur vous, vos connaissances visiblement bien plus étendue qu'une simple marchant d'arme lambda... Les règles vous semblent elles bonnes ? Après tout, si vous voulez en savoir plus sur moi, il est normal que je désire la même chose n'est-ce pas ? D'autant plus que ça vous permettras de vous occuper durant votre travail, et ça m'éviteras de me tourner les pouces en attendant la réparation.
Il était visiblement amusé par cela, non, plus qu'amusé, il était enjoué. Une femme aussi direct, il aimait bien cela, surtout celles qui ne se laissaient pas intimidées, et ça ne semblait pas être son cas, du tout. Si elle avait l'air d'une proie facile, il aurait peut-être même proposé un petit détour dans l'arrière boutique pour faire plus ample connaissance, mais elle ne semblait pas être dans cette catégorie.
Suite à sa question pas si indiscrète que ça - c'est pas non plus si elle lui a demandé s'il voulait sortir avec elle ou bien quel est sa marque favorite de boisson gazeuse (même si elle doute qu'il dira qu'il adore le Nuka Cola) -, elle le regarde s'approcher d'elle d'un seul coup, clignant des yeux sur le moment alors que son visage entrait presque en contact avec le sien, comme s'il voulait l'embrasser par surprise. Bon, elle veut bien qu'elle soit sublime et magnifique et que les garçons sont prêts à s’entre-tuer pour avoir un rendez-vous avec elle, mais quand même, un peu de tenue voyons ! Surtout pour une question qui est toute banale et dont elle connaît déjà une partie de la réponse rien qu'en observant l'arme.
- Fiou, j'ai cru que vous alliez m'embrasser sur le coup, et c'est bien dommage quelque part, j'aurai aimé tester mon petit bijou.
Dit-elle en sortant de son autre main l'équivalent d'un gros fusil qui semble alimenté par d'étrange batterie, le genre à vous cuire d'un seul coup sous un bruit inquiétant rappelant le bruit d'un micro-onde. Enfin, elle relâche son arme, puis l'observe avec un sourire un peu moqueur : sérieusement ? Il voulait savoir ce qu'elle faisait d'illégale ? La réponse était presque tout, vu que le commerce d'équipement n'est pas vraiment légale en ce moment, mais ça ne risque pas de le devenir s'il n'y a pas des lois qui sont faîtes pour ça.
- J'aimerais bien savoir ce que disent ces fameuses rumeurs sur moi. Enfin, difficile de dire si les règles sont bonnes ou non, surtout ici, dans cette banlieue où il n'y a plus vraiment de règles qui tiennent en place. Tant qu'on respecte les miennes, le reste ne me dérange pas.
Dit-elle, alors qu'elle commence déjà à démonter son colt, essayant surtout d'atteindre le fameux ressort qui devait être changé.
- Dans tous les cas, ce que je fais en arrière boutique, tout le monde ici le sait : je construis pleins de ... choses, pas que des armes et des gadgets, mais aussi un peu de robotique, même si je ne compte pas commencer à vendre des robots, c'est un coup à ramener des weebs dans mon magasin pour que je leur construise leur idole en version mécanique. Enfin, si vous avez tant entendu parler de moi, comment est-ce possible que vous ne connaissiez pas la principale utilité de ce magasin d'armes ?
C'est vrai après tout, tout le monde ici sait qu'elle construit des armes et des gadgets qui peuvent être sur mesure, il y a juste les robots que peu de monde savent ... du moins, ceux qui ne sont pas rentré dans son magasin et qui ne se sont pas fait accueillir par son chien-chat robot.
- Enfin, en voyant les pièces qui compose votre colt, j'en déduis qu'il a été construit il y a un moment, dans les années 2010 environs. Pas avant, certains pièces sont trop modernes pour ça, et sinon ce serait probablement un tas de fer rouillé.
Dit-elle alors qu'elle parvient à sortir le ressort qui était, lui par contre, bien rouillé, bien que présentant quelque tâche de sang.
- On dirait que certains personnes qui ne sont plus de ce monde ne voulaient plus que cette arme serve.
Dit-elle en fouillant un instant dans son arrière-boutique pour en ressortir un ressort, le même, mais en moins écarlate et moins rouillé pour qu'elle puisse le changer.
Ifrit sourit en coin, légèrement,croisant les bras contre son torse en hochant la tête calmement, néanmoins, elle avait tord sur un point. Il savait, c'était plus une réelle confirmation qu'autre chose en fait. Suite à cela, il prit donc la parole, calmement, avec toujours ce sourire en détaillant la jeune femme.
- Pourquoi je l'ignore ? Ce n'est pas vraiment que je l'ignore, mais le problème avec les rumeurs, c'est qu'il est difficile de faire la distinction entre vérité, exagération et pure calomnie. Le seul moyen d'être certain de ce que ces rumeurs avances, c'est en vérifiant par soit-même et en comparant les diverses sources, mais vu les rumeurs, je me suis dit qu'il serait plus intéressant que je passe par la première phase. Enfin, n'ayez crainte, les rumeurs sont toutes, pour la plupart, positives.
Il se demandait s'il devait en dire plus, surtout concernant certaines rumeurs disons... Peu brillantes. En fait, il était maintenant quasiment certain que ce n'était que pure calomnie. Des mensonges éhontées, pour des raisons obscures, dont il se fichait royalement. Bah, de toute façon elle avait été assez claire, elle voulait savoir, donc il ne faudrait pas se plaindre après.
- Enfin, hormis la vente de vos qualités en conception comme en réparation, il y a des rumeurs plus sombres.. Enfin, plus sombre, disons surtout plus... Irritante pour vous ? Certains affirme avoir payer en nature, en ayant coucher avec vous dans l'arrière boutique, ce genre de chose.. Mais bon, je n'accorde que peu de crédit à ce genre de chose, la majorité du temps, ce sont des mâles en chaleur qui se sont fait honteusement repoussée par la cible des rumeurs et se venge en salissant son nom verbalement. De toute manière, une bonne partie de ceux que j'ai rencontré balançant ce genre de rumeur.. Disons simplement qu'il n'aurons plus vraiment l'occasion de le faire, cette même arme que vous tenez à servi à les faire taire. Mais ne vous méprenez pas, même si c'est mon genre de défendre l'honneur d'une femme, ces pauvres âmes avaient seulement le malheur de faire partie des déchets que je dois débarrasser. Enfin, j’imagine que je devrais me présenter convenablement maintenant que nous en savons plus l'un sur l'autre...
Il posa une main contre son torse doucement, s'inclinant légèrement dans une courbette polie, avant de reprendre la parole tranquillement.
- Lawrence Castelo, nettoyeur de la famille Castelo, surnommé Ifrit. Je suis certains qu'une femme aussi ingénieuse que vous n'aurais aucun mal à deviner pourquoi. Ravis de faire votre connaissance en tout cas ma chère. Un travail efficace, un joli minois... Forte de caractère, que n'avez-vous pas pour vous ?
Des rumeurs comme quoi elle aurait des moyens de paiements douteux ? Elle ? Elle ne manque pas de rire en entendant ça, évidemment que ce n'était pas vrai, Jill ne demandera jamais à quelqu'un de coucher avec elle pour payer, non mais oh, faire un truc plaisant pour les deux en échange d'une arme, et puis quoi encore ? Et puis, la baise ne va pas payer son loyer, enfin, "payer" est un bien grand mot, c'est plus les matériaux qu'elle paye, le bâtiment, lui, est gérer par le Cryptogang, et eux par contre elle les paye en armes et autres gadgets, ce qui n'est pas un moyen légal de les payer mais ... ça lui fait plaisir de leur vendre tout un tas d'armes et de recevoir les retours sur quoi améliorer et sur ce qui leur plaise.
- J'ai divers moyens de paiement, mais je confirme que payer en nature ne fait pas partis d'eux.
En effet, hormis armes et gadgets, elle accepte les services comme du nettoyage, autant dans la boutique que du nettoyage ... un peu comme fait le monsieur en face. Après tout, en tant que commerçante, elle a un genre de bingo book à faire partager, surtout qu'on lui donne souvent des gens à faire éliminer, des têtes d'affiches à distribuer. Enfin, la jeune demoiselle l'entend se présenter, le nom de Castelo lui disait quelque chose ...
- "Castelo" ça me dit quelque chose, mais je suppose que vous faîtes flamber vos victimes autant que vous tentez de flamber mon cœur. Enfin, je me nomme Jill Sangvis Ferri.
Dit-elle après avoir fini de remplacer son ressort, en profitant qu'il accepte de faire un peu de discute pour nettoyer un peu les pièces qui ont besoin d'être un peu plus entretenu, malgré le fait qu'elles ont bien survécu au temps.
- Donc vous êtes nettoyeur, ça tombe bien, l'un de mes moyens de paiements c'est justement quelques ... personnes à rendre visite pour un petit nettoyage. Généralement, ce sont des personnes qui sont ... disons ... suffisamment dangereux pour que la police mette une prime dessus, mais il m'arrive d'avoir quelques cibles ... spéciales, soit désigné par le Cryptogang, soit par moi-même.
Cela leur permettait de pouvoir tester leur arme, mais surtout de pouvoir pacifier un peu cette ville de tout ces ... menaces qui la vise plus ou moins, que ce soit des vilains bien trop dangereux pour qu'ils continuent de rester, soit des membres de la Branche qui en voulait aux altérés avec un changement physique permanent dont elle fait partis.
Le nettoyeur sourit en coin, regardant son arme comme neuve, il hocha la tête, il comprenait parfaitement où voulait en venir la femme. Une fois l'arme ré assemblée, il la saisi doucement, l'inspectant en hochant la tête. Pas de problème notable.. Il reposa son regard sur la demoiselle, calmement, avec un sourire en coin.
- Oh, je peut payer normalement, ce n'est pas un problème. Par contre, il se peut que je vous propose un petit supplément, qui je l’espère, devrais vous plaire.
Il rangea son arme dans sa veste, calmement, avant de croiser les bras contre son torse, la détaillant du regard une nouvelle fois, faisant un peu le tour de sa boutique, avec un sourire en soin. Il s'adossa contre le comptoir, près d'elle, la regardant du coin de l’œil par la suite.
- Si je vous proposer un accord commercial ? Vous travaillez pour moi et ma famille, moyennant finance et protection bien sûr. Un salaire fixe, une protection, et peut-être même que si je suis pleinement satisfait de notre partenariat, je m'occuperais des poubelles pour vous. Cela me semble être un bon compromis ne croyez-vous pas? D'autant plus que grâce à cela, nous y trouverions tous notre compte. Nous avons une personne chez qui nous fournir en armes et en réparations, vous avez un salaire fixe et des clients réguliers. Mais avant de vous décidez... Combien je vous dois, pour le colt.
Il sorti son porte-monnaie, calmement, le gardant en main en fixant la femme avec un sourire charmant, posant son autre main contre le comptoir avec un toujours ce sourire au visage.
- Je doute que vous soyez pactisante du premier essai gratuit n'es-ce pas ? Et puis j'ai pour principe que tout bon travail mérite un salaire adéquat.
Il sorti un chèque de son portefeuille avant de ranger celui-ci dans la pocher intérieure de sa veste, calmement, se redressant ensuite, venant prendre un stylo pour pré-remplir les principales cases du chèque, histoire de gagner du temps et passer à la partie la plus intéressante qui était à venir, les négociation pour un éventuel accord commercial.
- Peut-être même discuter autour d'un café de ce partenariat et des termes exactes tournant autour de celui-ci ? Personnellement, je ne suis pas du genre à sous-payer les gens travaillant pour nous. Pas plus que je ne lésine sur les moyens si je trouve que cela en vaut la peine.
Une fois que l'arme a fini d'être remise à neuf, Jill la rend à son propriétaire, ce dernier semble plutôt content de voir son arme prendre un petit coup de jeune intérieur, reste à savoir maintenant comme il compte payer, après tout, la demoiselle accepte divers moyen de payement, donc à lui de décider comment la payer. Il décide de la payer en liquide, ce qui est louable de sa part de la payer avec du vrai argent malgré le fait que faire le "ménage" fasse partie de ses compétences, mais soit, s'il veut reste clean, ça ne la dérange pas, surtout, qu'il accepte de lui faire payer un surplus. Cependant, elle ne s'attendait pas à avoir une proposition de partenariat commercial avec sa famille, il lui propose une protection en échange d'avoir à travailler pour eux, si certes ça lui ferait des clients, elle ne peut pas se permettre de travailler que pour un organisme, surtout qu'elle a déjà le Cryptogang qui s'occupe un peu de tout ce qu'il propose.
- Pas besoin d'un tel accord pour que vous venez vous ravitailler ici, de toute manière, ce magasin est déjà sous la protection du Cryptogang, même si je n'en suis pas un membre.
Rien que dire que ce magasin était protéger par ce gang calmait les plus dangereux du coin : la banlieue, c'était leur territoire, ce sont eux qui sont au sommet de la chaîne alimentaire, pour l'instant du moins. Non pas que Jill croit qu'ils vont se viander, mais qui sait ce que sera fait demain, après tout, elle n'y croyait pas lorsque l'Argentine a opter pour une loi qui s'est soldé par une ségrégation envers les altérés.
- Enfin, rien ne vous empêche de faire un contrat pour que je travaille pour vous en partie, mais gardez juste à l'oreille que je ne peux pas me permettre en ce moment de vous avoir que vous en client et que mes activités touchent aussi plusieurs factions de cette ville.
Le voilà prévenu, à voir s'il compte continuer à négocier, après tout, elle reste ouverte à ses propositions.
Il sourit calmement, ce refus, n'était pas un refus catégorique, ce qui plaisait au jeune homme, après tout tout, il n'aimait pas un refus qui l'empêche de négocier. Il écrivit sur son chèque un chiffre à deux zéro, jugeant celui-ci plus qu'honnête pour payer la jeune femme, puis il fit glisser le chèque vers elle, calmement. Il reprit par la suite la parole, sans la lâchée du regard.
- Je suis d'accord pour un partenariat partiel. Mais je compte bien renégocier les termes du contrat si vous décidez de changer d'avis dans le futur, après tout, faire parti d'une organisation disparate n'est pas aussi avantageux pour vous que rejoindre un groupe bien définit.
Il croise les bras calmement en observant un peu le magasin, plus en détail, chose qu'il n'avait pas encore vraiment prit la peine de faire depuis son arrivée, mais maintenant qu'il avait obtenu un accord pour un partenariat limité, il se devait bien d'observer un peu plus en détail ce à quoi il avait fait cette proposition. Ce petit magasin servirait d'endroit de réapprovisionnement pour la famille... Il hocha alors la tête calmement, plongeant ses mains dans ses poches.
- Si ça ne vous dérange pas, nous effectuerons quelques travaux, sous la boutique, un endroit que nous aménagerons pour la famille, afin d'entreposer certaines marchandises, ce genre de chose. Cela ne devrait pas empiéter sur vos affaire, et en plus de cela, si vous acceptez, nous vous verserons un petit pécule... Voyez ça comme... Un loyer pour nous prêter le terrain. Si vous lé désirez, il serait même possible de profiter du moment pour faire quelques travaux pour vous. Agrandir votre zone de stockage, par exemple.
Il sorti alors l'une des mains gantées de ses poches, la tendant calmement vers elle. Si elle était d'accord avec cela, c'était l'occasion de conclure le contrat, et former ainsi un accord, l'un de premiers contrats commerciaux juteux de ce quartier, de quoi étendre un peu l'influence de la famille Castelo. Si elle était d'accord, les travaux commenceraient vite, afin de ne pas la pénaliser dans ses vente, vite et discret, après tout, il ne voulait pas hurler sur tous les toits qu'une famille mafieuse stockait ses produits de contrebande sous un petit magasin d'arme dans la banlieue sud.
Bon, il est d'accord pour un partenariat partiel, ce qui arrange un peu Jill qui ne se voyait pas travailler que pour un seul client, après tout, elle commençait à en avoir quelques uns qui deviennent régulier, ce sera dommage de devoir perdre tout ces clients même si elle aurait pu en avoir des nouveaux. Enfin, il voulait toujours garder la possibilité de renégocier le contrat au cas où le Cryptogang se fasse démanteler, mais ça lui semble très ... peu faisable en l'état. Enfin, elle soupire en l'entend vouloir créer un sous-terrain sous sa boutique, chose qu'elle n'accepte pas bien sûr ... pour des raisons qu'elle veut garder secret.
- Ça me dérange si, pas de travaux sous ma boutique.
Dit-elle en croisant les bras et en regardant ce cher Lawrence tendre sa main pour tenter de faire un accord qui en vérité l'arrange beaucoup plus que ça l'arrange elle. Elle avait déjà de la contrebande en matière d'arme et d'équipement illégaux, elle ne compte pas transformer cet endroit en bazar de contrebande, ce n'est pas un magasin de gage ! Enfin, ce refus-là est bien plus catégorique que celui d'avant, personne ne touche à son terrain, sauf elle, et elle a déjà prévu beaucoup de choses pour que des mafieux décident d'en faire leur terrain de jeux.
- Ma zone de stockage me convient parfaitement, et si je veux faire des travaux, je les ferais moi-même.
Dit-elle, bien plus ferme qu'avant, bien que toujours souriante malgré ce refus.
Le Castelo soupira légèrement, se grattant derrière la nuque en grognant légèrement d'agacement, enfin, ce n'est pas comme s'il comptait la forcée de toute façon, mais bon. Il se contenta de lâcher un autre soupire en hochant la tête calmement, soit , pas d'aménagements. C'était bien dommage en soit, mais bon, ce n'est pas comme s'il pouvait y faire quoi que ce soit, enfin, si il pourrait, mais il n'en avait pas spécialement envie.
- Soit, pas d'aménagements, mais si vous changez d'avis, n'hésitez pas.
Il croisa les bras contre son torse, calmement, avant de sourire à la femme en voyant l'heure. Il posa une main contre sa nuque et la fit craquée d'un mouvement de la tête sur le côté droit, avant de, à nouveau, posé son regard sur la demoiselle.
- Enfin, je pense que vous en devriez pas trop tarder à fermer boutique, cela vous dirait-il de venir manger en ma compagnie, afin de fêter ce partenariat, qui je l'espère, nous seras mutuellement bénéfique.
Bon après là, c'était son choix, elle pouvait dire oui comme non, il n'allait pas vraiment faire attention à un refus, si c'était le cas, il rentrerait probablement manger de son côté. Mais bon, pour lui, un accord, qu'il soit commercial, ou un simple échange de service, qui menait à une alliance, ça méritait une petite sauterie. Enfin même si là pour le coup cela se résumerait à un bon repas, il était certes bon vivant, mais pas non plus cinglé au point de demander à une femme qu'il vient de rencontrer de partager sa couche. D'ailleurs, cette situation lui rappelait drôlement quelque chose... Peut-être que pour lui tout était prétexte pour aller prendre un bon repas en bonne compagnie, il était un gourmet après tout, donc ce ne serait pas si surprenant que cela pour lui.
- Libre à vous d'accepter, ou de refuser, je ne vous forcerais à rien, après tout, nous sommes deux adultes responsables, n'est-ce pas ?
Il sourit calmement, observant la femme dans les yeux, lui faisant ainsi comprendre que peu importe sa réponse, il n'y aurait aucune forme de représailles, même si dans le fond, il espérait une réponse positive,après tout, il commençait à avoir faim, et un repas était toujours meilleure en bonne compagnie.
Il prend plutôt bien la nouvelle, tant mieux, au moins, il ne risque pas de piquer une crise ou elle ne sait quoi encore, peut-être aurait-il tenter de la charmer ou de faire quelque chose du genre, en tout cas, Jill ne risque pas de se laisser faire. Il fallait le mériter de faire affaire avec elle, surtout qu'elle est très dure en affaire, le peu qui sont allés tenter de lui faire un coup fourré le prouveront, mais bon, on ne pouvait pas dire qu'elle avait une quelconque rivalité avec un autre magasin, le sien marche sur tellement de pieds que tenter de marcher sur ses pas est compliqué, enfin, elle l'observe continuer à l'inviter à dîner, histoire de conclure cette alliance. Elle sourit, il y tient à ce dîner, mais bon, pourquoi pas, qui dirait non à un repas gratuit, surtout qu'il doit avoir moyen de lui offrir un bon repas.
- En effet, on est deux adultes responsables, on peut dîner sans se faire de coups fourrés mutuellement. Enfin, allons-y du coup, de toute manière, je ne reçois aucunes clientèles à cette heure-ci.
Dit-elle alors qu'elle l'invite à sortir, appuyant sur une combinaison sans que l'autre la voit sur un digicode avant que la lumière se coupe, puis ferme derrière elle à clé. Quiconque tentera de la dévaliser ... bah en patira, forcément, il croyait quoi, qu'un génie comme elle n'aurait pas piéger son magasin de divers gadgets qui atomiseraient quiconque tenterait d'entrer dans sa demeure ? Quelle naïveté !
- On va où du coup ?
Dit-elle, un peu curieuse quand même vu qu'il y a peu de restaurants dans la banlieue sud.
Il sourit en sortant à la suite de la gérante, prenant son téléphone, il appela quelqu'un, calmement, raccrochant ensuite, il s'excusa rapidement auprès de la demoiselle, s'allumant ensuite une cigarette, calmement. Il regarda le ciel, la pluie ne semblait pas être au rendez-vous pour le moment, ce qui, en soit, était plutôt une bonne chose, donc il ne s'en plaindrait pas.
- Dans le quartier français, je nous ai appeler un taxi. Niveau restaurant ici... Ce n’est pas vraiment très florissant on va dire. Nous irons à un restaurant français ; dans les quartiers chic du quartier français, après tout, une telle collaboration, se fête avec des ressources équivalent, peut-être même que nous pourrions négocier certains points durant notre repas, tel qu'un petit avantage client pour moi et mes compagnons ? Après tout, vous aurez sûrement beaucoup de travail avec nous.
Il sourit en regardant calmement devant lui, patientant un moment, suite à quoi un taxi arriva, enfin, le taxi plutôt, car il n'avait de taxis que le nom. Après tout, Lawrence n'allait pas se contenter d'un vulgaire taxis de banlieue, surtout pour rejoindre un restaurant aussi raffiné que la Bouchée d’Émeraude. Il ouvrit alors la portière de la voiture à la jeune femme, jetant ensuite sa cigarette presque finie au sol, l'écrasant ensuite sous son talon, pour grimper à sa suite.
- On va à la Bouchée d’Émeraude, Jean.
Le chauffeur hocha alors la tête et démarra une fois que les ceintures étaient mises, roulant calmement en direction du quartier français, jusqu'au fameux restaurant. Il s'arrêta devant, sortant de la voiture en premier pour de nouveau ouvrir la portière à la demoiselle, lui offrant ensuite son bras. Un homme, vêtu d'une tenue de majordome d'époque, arriva ensuite et s’inclina légèrement.
- Monsieur Castelo, c'est une visite bien rare que voilà. Que puis-je pour vous ?
Le mafieux sourit alors en désignant la demoiselle du regard, souriant calmement, il plongea ensuite sa main libre dans sa poche, prenant la parole.
- Je voudrais une table pour deux, avec ma partenaire, isolé si possible, nous aimerions parler affaire en toute tranquillité. Le carré VIP est-il disponible ?
L'homme hocha la tête et invita Lawrence et la femme à le suivre, se dirigeant donc vers une pièce à part, tout aussi bine décorée, si ce n'est plus, isolée du reste du restaurant. Lawrence tira la chaise de la demoiselle, avant d'aller s’asseoir à son tour, puis, un serveur arriva avec une bouteille de champagne, et le menu. Lawrence le remercia et glissa un billet dans sa veste, un pourboire pour l'homme.
- Merci bien, nous vous sonnerons quand nous serons décidé sur le menu, merci de ne pas nous déranger pendant ce temps.
Un ... "taxi" ? Ce type semble vraiment avoir une sacré richesse pour perdre du temps en plus de l'argent juste pour un dîner d'affaire, mais elle a une crainte profonde, une crainte qui est normal pour toute personne n'ayant jamais mis un pied dans un restaurant de luxe : est-ce que le plat vaut la peine ou pas ? Parce que oui, elle a en tête ce cliché du "plat très chère, quantité ridicule" qui montre l'absurdité de tels restaurants. Enfin, au moins, la latino va allez dans le quartier français, pour une fois qu'elle y va sans qu'elle soit équipée de quoique ce soit - sauf de quelques petits gadgets d'autodéfenses, mais rien de bien mortelles - pour faire la chasse aux membres de la Branche et mener justice par elle-même, cela lui fait drôle de se dire qu'elle y va à visage découvert, cornes bien apparentes et sans masque modificateur de voix.
- Un genre de "programme de fidélité" c'est ça ? Du genre plus vous achetez, moins ça vous reviendra chère pour les prochains achats ? D'habitude je ne fais jamais ce genre de programme puisque les gens ne font que quelques emplettes sans jamais revenir, mais pourquoi pas tester avec vous ?
Enfin, ses craintes se confirment encore plus avec le nom du restaurant : la Bouchée d’Émeraude. Le mot "Bouchée" la fait trembler, de peur de ne pas manger à sa faim là-bas ... au moins, elle pourra se rabattre sur un bon vieux hamburger si jamais l'appétit ne se calme pas. Aussi, elle a cru devoir passer par un magasin de vêtement pour porter une ... robe ... ou un quelconque truc mieux "habillé" qu'elle en veste noir et son style "banlieue" justement. Enfin, une fois à destination, elle sort de la voiture, puis on l'emmène avec Lawrence jusqu'à la table "VIP", sous le regard jugeur des gens de la haute société vis-à-vis de son look, forcément. Elle se met assise du coup sur la chaise tirée, étant entré dans un monde totalement inconnu, autant se laisser guider.
- Je ne suis jamais venu dans ce genre de restaurant, j'ai toujours peur de ne pas manger à ma faim, surtout quand dans le titre il y a "Bouchée".
Dit-elle, sans aucune vergogne devant Lawrence, une fois que le serveur est parti bien sûr, ce n'est pas de sa faute si le nom du magasin n'est pas aussi appétissant. Enfin, Jill observe le champagne, puis le menu, ne comprenant absolument rien à tout ces noms à rallonge, cherchant surtout le poids du plat que le prix, surtout que c'est pas elle qui paye donc ...
- C'est compliqué tout ces noms français à rallonge, ils ont pas une version simplifiée ? Les chinois, eux, se font pas chier dans le nom de leur plat et c'est aussi bon.
Dit-elle en soupirant, bien qu'elle comprenait quand même ce qu'il y avait marqué et arrivait à peu près à visualiser le plat avec le nom.
ILawrence s'installa calmement en regardant la femme, riant un peu à ses dires. Elle n'était visiblement pas habitué à ce genre d'endroit visiblement. Il calma par la suite son rire et secoua doucement la main devant son visage, l'air de dire à la demoiselle de se détendre.
- Je suis d'accord avec vous, mais ne vous en faites pas, ils sont correct en terme de quantité. Je ne suis jamais reparti d'ici sans avoir le ventre plein, donc rassurez vous. Enfin, pour en revenir à nos affaire, voyez ça comme une sorte de programme de fidélité oui. Concernant vos clients, si bien sûr certains t’ennuie, n'hésitez pas à m'en faire part, je peut me montrer très persuasif. Si vous ne savez pas trop quoi choisir niveau repas...
Il se pencha au dessus de la table, son visage très proche de celui de la femme, il désigna quelques endroits du menus à la demoiselle, afin de pouvoir l'aider sans sa sélection. Il expliqua pendant qu'il désignait les plats.
- Alors ça c'est bien en entré, c'est assez simple mais ça fait l'affaire, c'est un genre de petite quiche. Ensuite en plat principal, le magret de canard avec du riz à la sauce champignon est très bon, et nourrissant, et en dessert, un parfait au chocolat et au caramel. Après, ce ne sont que des conseil ma jolie, vous en faites ce que vous voulez.
Il rit un peu et s’essaya de nouveau, croisant les bras calmement. Il s'étira par la suite calmement, attendant son choix, de toute manière il n'était pas spécialement pressé, donc ce n'était pas vraiment important. Il regarda la jeune femme et sorti un paquet de cigarette de sa poche, désignant cleui-ci calmement.
- Cela vous dérange si je fume en attendant la prise des commandes ?
Il attendit la réponse avant d'allumer la cigarette, a quoi bon bon poser la question autrement? Il sourit calmement, gardant le paquet en main, de toute manière ce n'était pas une nécessité absolue pour lui, c'était plus comme une façon de tuer le temps en fait.
Il sembla prendre ses remarques à la légère, tant mieux, de toute manière, elle a droit de se plaindre et d'avoir des préjugés en entrant dans ce restaurant, après tout, ils n'ont qu'à prouver qu'elle a tord et là elle retournera sur ses paroles. Si certes on dit qu'il n'y a que les idiots qui changent d'avis, cela ne voulait pas dire qu'après une preuve bien amenée, construite et crédible, changer d'avis ne veut pas dire qu'on est débile, juste qu'on accepte que, parfois, on a tord sur ce qu'on pense. Enfin, il se rapproche encore de Jill, son visage est bien trop près du sien, il est un peu ... non, pas tactile, mais pas très gêné en tout cas par la proximité entre les gens. Enfin, cela ne la dérange pas non plus, mais s'il manque de se faire cogner par l'une de ses cornes - comme là par exemple lorsqu'elle baisse la tête vers le menu -, il ne dira pas que c'est de sa faute à elle.
- Une quiche ? C'est bien un truc de français ça. Bon, je vais vous écoutez et prendre ça, si j'ai encore faim de toute manière, je prendrais autre chose en sortant d'ici.
C'était très franc, enfin, on verra une fois la mise en bouche finie. Elle pose le menu, puis l'observe en demandant si cela ne la dérange pas de sentir de la fumée de cigarette. Elle hausse les épaules en tant que réponse, elle a déjà senti pire comme odeur. Enfin, Jill attrape la bouteille, puis, voyant qu'il n'y a pas de tire bouchon, l'ouvre en usant de sa corne en la frottant contre la bouteille et en retirant le bouchon, ce qui ne manqua pas d'en faire reverser un peu sur elle.
- Roh, je vais sentir le champagne maintenant.
Dit-elle en retirant sa veste, se retrouvant dans un T-Shirt sans manche - noir lui aussi - recouvert de divers sacoches, le posant à côté d'elle. Puis elle décide de reparler affaire.
- Pour les clients qui "m'embêtent", je dois avouer avoir un sacré nombre qui m'en veulent juste à cause de mes cornes. Des membres de la Branche, par exemple, forcément. Dès qu'un changement physique s'opère chez un altéré, il le qualifie d'engeance du mal. Mais je suppose que, pour vous, qui êtes un altéré sans changement physique sur soit, ce n'est pas un problème.
Elle attrape un mouchoir, puis frotte sa corne recouvert de champagne, heureusement qu'elles ne sont pas "électrique" comme une antenne classique.
Il hocha la tête calmement en écoutant les dires de la femme. C'est vrai que son alter n'imposait aucune modification physique notable, si ce n’est peut-être ses iris rouges comme le sang, qui sont en général plus normales chez des individus albinos, ce qui n'était pas vraiment son cas. Enfin, vu la pâleur de sa peau, les gens doivent certainement se dire qu'il s'est fait une teinture ou quelque chose comme ça.
- En effet, mais les gens évitent de m’aborder en temps normal, je dois leurs faire peur, ou quelque chose comme ça. Et puis de vous à moi, ennuyer la mafia n'est pas l'idée du siècle. Maintenant la question qui se pose vis à vis de vos clients, c'est voulez-vous qu'ils disparaissent purement et simplement de la circulation, ou juste qu'ils comprenne que s'en prendre à vous n'est pas une bonne idée ? Personnellement je peut faire les deux, je peut aussi bien leurs faire une petite frayeur que les faire disparaître, si vous voyez ce que je veut dire. Je suis un tueur à gage professionnel après tout.
Après quoi Ifrit s'empara de la bouteille et servit deux verres, calmement, souriant à sa la demoiselle, calmement. Les affaires ce n'était pas son fort en temps normal, mais il fallait croire qu'il se débrouillait mieux que prévu dans ce domaine, Isaac serait sûrement fier de lui.
- Concernant vos stock, je peut aussi voir pour vous fournir des pièces disons.. Difficile à se procuré légalement,voyez cela comme un échange de bons procédés, afin que votre programme de fidélité envers ma famille soit plus juteux pour vous. Ce n'est en aucun cas un problème, je pourrais même éventuellement négocier un prix, afin de compenser les pertes que vous feriez en négociant les prix avec moi et mes confrères. Bien entendu, si l'un de mes hommes se montre désobligeant, n'hésitez pas à m'en faire part, je déteste que l'on néglige les relations avec mes partenaires, et je me verrais donc dans l’obligation d'intervenir, Ce n'est pas parce que nous sommes des criminels que nous ne pouvons pas travailler dans un cadre conviviale, n'êtes-vous pas d'accord ?
Le jeune mafieux fit lentement glisser la coupe de champagne vers sa partenaire, s'emparant ensuite de son propre verre pour le lever légèrement, souriant à la jeune femme en penchant légèrement le verre vers elle pour trinquer.
- A un partenariat juteux et bénéfique pour nos deux camps.
Il voulait savoir quoi faire avec ceux qui viennent la chercher dans sa boutique, ces personnes étant surtout des vilains de bas étage qu'elle arrive à faire disparaître sans trop d'aide, les vrais problèmes sont vraiment ces gars de la branche. Quoi faire avec eux du coup ? Est-ce qu'elle doit les faire disparaître ou le laisser leur faire peur ? La réponse est évidente pour la fabricante d'armes qui sent le champagne encore en train de nettoyer sa corne qui brille maintenant plus que l'autre, posant la serviette sur la table avant d'observer le jeune mafieux avec un grand sourire que Jill a l'habitude d'afficher, un sourire qui feignait la bienveillance mais qui cache une certaine folie qu'elle avoue sans trop de mal.
- Les faire disparaître, ce sera un soulagement non seulement pour moi, mais surtout pour Millenium City, je veux pas que cette ville se mette à gober leur discours intolérant envers nous les altérés, je sais comment ça se finit si jamais ils prennent trop de pouvoir. Autant couper le mal à la racine avant qu'il gangrène trop de gens.
Elle le laisse se servir, puis, la latino goûte un peu de ce champagne avant qu'il propose de trinquer, c'est que, même si elle s'est fait asperger dessus, elle n'a pas goûter à cette liqueur que, jamais, elle a testé, même pour se dire "ouah j'ai bu un alcool de riche". Enfin, le goût passait, elle a bu pire, mais c'est pas le meilleur breuvage qu'elle a bu, ça pétillait peut-être un peu trop, mais c'est à cause de la façon dont Jill a dû l'ouvrir, certainement ...
- Oooh, cela m'intéresserait énormément, c'est vrai qu'il m'arrive d'avoir de la difficulté à avoir des pièces rares, cela me force à devoir les imprimer pour pouvoir les utiliser. Et pas de soucis, je viendrais vous faire part de la désobligeance de vos hommes à mon égard ... à moins que vous me permettiez de pouvoir leur donner une correction ...
Dit-elle, presque en frémissant en imaginant déjà quels punitions leur infliger, enfin, elle s'en fiche un peu, l'importe est qu'ils doivent rester en vie, c'est bien ça ? Elle fera un effort, enfin, elle trinque avec cet homme à cet entente.
- Eh bien, puisse notre partenariat être florissant.
Puis, elle bu son verre, avant de poser le pied sur la table, puis d'attendre que le serveur revient, avant de tout de même poser une question qui peut paraître illégitime, mais c'est bien de savoir avec qui elle travaille, surtout qu'elle est une étranger.
- Dîtes-moi, votre "famille", la mafia Castelo - j'imagine qu'elle s'appelle comme ça -, quelle est son but dans cette société ? Quelle est son objectif final ?
Après tout, une famille si riche doit bien avoir des projets ambitieux ... surtout pour demander de l'aide à une fabricante ambitieuse d'armes.
Le nettoyeur hocha la tête calmement, après tout, c'était plus facile de tuer quelqu'un que de l'effrayer, donc il ne s'en plaindrait pas, bien au contraire, c'était même plutôt la réponse qu'il attendait. Il sourit en la voyant frémir à l'idée de punir elle-même les membres de la famille ne la respectant pas, ce qui ne manqua pas de le faire sourire lui aussi. Il rit de bon cœur, hochant la tête calmement ensuite en la fixant droit dans les yeux, un sourire dément aux lèvres.
- Tant que vous ne les abîmez pas trop, je n'y voit pas de problèmes, au contraire ce serais même certainement plus efficaces qu'ils ai peur de vous directement. Après tout si vous n'imposez pas le respect, un humain lambda se dit qu'il peut faire pression pour que vous vous taisiez. Et même si la plupart des membres de ma famille sont bien éduquer, il se peut qu'il y ai quelques.. Récalcitrants.
Le nettoyeur croisa les bras calmement contre son torse, souriant à la femme en portant son verre à ses lèvres ensuite, buvant calmement un peu de champagne, après quoi, l'entrée arriva, la quiche encore fumante fût déposée sur la table, sous le sourire gourmand de Lawrence, qui ne cachait visiblement pas son envie de déguster ce plat. Une fois que la demoiselle fût servit, il se servit alors, commençant à manger, après tout, c'était un peu le but d'un restaurant.
- Hmm.. Délicieux. D'ailleurs, j'ai crû deviner, vous ne seriez pas un peu sadique sur les bords ? Si oui je crois que nous allons bien nous entendre. Faire mal est un bon moyen de se sentir en vie, n'est-ce pas ? Et d'ailleurs, concernant votre question sur l'objectif de la famille, disons qu'il est plutôt banal. Devenir plus influente, plus puissante. Moi je les aide en nettoyant les ordures qui traînent dans leurs pattes. Mon alter est disons.. Fait pour la tâche.
Il sourit, profitant du fait qu'il n'y ai personne autour de toute manière vu qu'ils étaient dans le carré VIP du restaurant, pour tendre une main, une flamme bleue se mise à danser ensuite dans celle-ci, ondulant calmement en éclairant le visage des deux personnes de cette table d'une lueur bleutée magnifique. Il sourit alors et ferma le poing, faisant disparaître la flamme.
- Un tueur a gage capable de faire disparaître toute trace de preuve dans un brasier, n'est-ce pas pratique ? La possibilité de créer des flammes et les contrôler entièrement, de la densité à la température, en passant par la forme... Si l'envie me venait, je pourrait même éventuellement transformer mes flammes en plasma.
Jill faisait une moue quand il disait "tant que vous ne les abîmer pas", déjà, ça voulait dire qu'elle allait forcément les blesser physiquement, ce n'est pas une brute, elle est plus ... subtile dans ses attaques ... enfin, subtile, disons ... qu'elle ne cherche pas forcément à faire de gros dégâts physiques, mais pour qu'un message se passe mieux, il fallait qu'ils en gardent une marque, sinon ce serait moins efficace. Enfin, elle soupire, cela la force à devoir agir mentalement sur eux, pourtant, elle aurait bien aimé en taser un à chaque fois qu'on lui manque de respect ou alors lui brûler un peu le fessier, bah, elle fera sans, ce n'est pas comme si elle ne manquait pas d'imagination. Enfin, elle but son verre, puis en redemande un autre, ce n'est pas ce jus de pomme pétillant qui risque de la bourrer. Enfin, voilà arriver la fameuse quiche. Oui, c'est bien comme elle pensait, une quiche plutôt grande, elle va tester pour voir si c'est aussi nourrissant qu'il y parait.
- Moi ? Sadique ? Du tout, je m'en fiche que les gens souffrent, je préfère que ce soit efficace et rapide, mais disons que j'apprécie avoir une occasion de pouvoir "m'amuser" en créant quelques gadgets pour certaines situations. Chacun son délire après, je juge pas.
Dit-elle en riant, l'homme lui a avouer directement qu'il aimait faire souffrir les gens, mais la demoiselle s'en doutait un peu, après tout, c'est un tueur à gage, s'il n'aimait pas faire souffrir les gens, c'est qu'il a choisi la mauvaise voie. Enfin, la demoiselle garde un petit sourire presque malicieux en l'entendant, avant de manger ce repas typiquement français à ses yeux. Elle est mitigée, c'est pas dégoûtant mais elle attendait plus ... plus autre chose en fait, un peu mieux quoi.
- Oh, je vois, des flammes bleues, ça signifie qu'elles sont au summum de leur chaleur. Forcément, personne ne résiste à ce genre de flamme j'imagine, enfin, moins mon alter est plus compliqué à expliquer, mais en gros, ces cornes que vous voyez sur ma tête sont en fait des antennes, l'une me permet de réceptionner les ondes électromagnétiques, l'autre de les émettre. Ca m'a beaucoup servi en Argentine.
Une fois sa quiche finit, elle reste encore un peu sur sa faim, puis, elle regarde le champagne un peu bondeuse, regardant la liqueur presque transparente dans son verre, le remuant pour jouer un peu avec.
- Enfin, j'accepte de vous raconter ça si vous me donnez à boire un alcool plus ... corsé que ce cidre pétillant.
Une fois la quiche terminée, la suite ne tarda par à venir, le magret de canard avec une bonne quantités de riz et de sauce au champignon. Lawrence écouta simplement la femme, il s'était visiblement fourvoyé sur les raisons de la déception de la vendeuse. Enfin, ce n'était pas si grave que cela après tout, elle ne semblait pas plus dérangée que cela. Mais elle semblait vouloir boire quelque chose de plus fort. Le nettoyeur rit un peu à sa demande et lui sourit en faisant un clin d’œil, déposant un de ses doigts ganté contre ses lèvres, faisant signe de silence à la demoiselle, sortant de sa veste une flasque argentée, avec une simple gravure décorative représentant le signe d'Ouroboros sur l'avant. Il dévissa ensuite le capuchon de celui-ci, terminant son verre de champagne, pour y verser ensuite un liquide ambré, visiblement du whisky. Il bût une gorgée et hocha la tête, visiblement satisfait, faisant doucement glisser le verre vers la demoiselle.
- Un scotch irlandais de 20 ans d'âge, j'en ai souvent sur moi, les nuits sont assez froides par ici, et il m'arrive de devoir rester dehors un certain temps pour traquer mes cibles. Enfin, ne vous sentez pas obligée de me parler de votre alter, même si je vous offre ceci, voyez ça comme un simple présent.
Il leva ensuite légèrement sa flasque et bût une bonne gorgée en souriant, lâchant un soupire de satisfaction, souriant de nouveau à la vendeuse en posant la flasque sur la table, il avait surtout bût dans le verre pour bien lui faire comprendre qu'il n'y avait aucun poison, après tout, on es jamais trop prudent n'est-ce pas ? Il invita par la suite la femme à goutter au plat, reprenant un peu la conversation par la suite.
- Vous me ferez une liste des composants, matériaux etc dont vous avez besoin, je ferais jouer mes relations pour vous trouver ceci à un prix abordable. Personnellement je suis plus douer pour utiliser une arme que l'entretenir où la fabriquée, donc ne m'en voulez pas si je ne peut déduire par moi-même ce qui vous est nécessaire. J'ai cependant ouïe dire que les cœurs de fusion étaient très recherché, mais aussi très rare, il semblerait que ce soit un très bon moyen d’alimenter en énergie des machines, et que ça rareté vienne du fait que la technologie soit récente et sa fabrication complexe... Néanmoins je sais où m'en procuré pour une bouchée de pain, si ça vous intéresse.
Un scotch irlandais ? Eh bien, elle n'a jamais bu de scotch, surtout irlandais, à vrai dire, la seule boisson que Jill a bu originaire du pays des lutins verts et des chaudrons remplis d'or, c'est le whisky, que ce soit seul ou avec du mélange, donc pourquoi pas tester. La cornue renifle la flasque rempli de la liqueur, l'odeur de l'alcool était déjà plus fort que dans le champagne, donc quoique ce soit, c'est déjà plus alcoolisé que ce cidre pétillant. Elle pris une gorgée, histoire de tester et savourer, en effet, c'était fort, comme le souhaite la jeune inventrice blonde. Elle avale la gorgé après l'avoir savourer, puis boit le reste, savourant ce qu'il restait avant de boire à nouveau le tout. C'était plutôt fort et bon, voilà qui passe un peu mieux que ce cidre qu'on lui a offert, c'était peut-être cher, mais ça ne valait pas le coup pour elle.
- C'est déjà mieux. Je ne parlais pas de mon alter, mais de mon passé, mon alter, je vous l'ai déjà présenté, je parlais de mon vécu en Argentine, je suis surprise de voir que vous ne vous intéressez pas au passé de vos partenaires, préférez-vous enquêter de votre côté plutôt que d'écouter directement de celui-ci ? Peut-être avez-vous peur que je vous cache quelque chose ...
Dit-elle en souriant, posant la flasque sur la table. En tout cas, elle a remarqué le symbole de l'Ouroboros, symbole du mouvement perpétuel, de l'infini, signifiant que chaque action se répétera plus ou moins périodiquement quelque soit l'occasion. Enfin, il souhaitait avoir une liste de composants, elle sourit, puis, commence à sortir une copie d'une liste qu'elle a tout le temps sur elle, elle avait l'habitude d'en faire pour ... d'autres livreurs.
- En effet, les coeurs de fusion sont les composants les plus dur à trouver, généralement, ils se vendent à prix d'or, mais à vrai dire, je suis capable de les fabriquer moi-même, je suis plutôt perfectionniste, je ne veux pas que mon invention plante à cause d'un coeur mal foutu. Je suis moi-même juge de la qualité des "produits" que je fabrique. A vrai dire, c'est surtout tous les composants qui se trouvent sur la liste dont j'ai besoin, vous verrez que c'est surtout des composants très demandés, et donc souvent très cher vu la demande. Si vous arrivez à me faire une petite ristourne dessus, je serais bien contente. Bien sûr, je ne souhaite que de la bonne qualité, je ne veux pas de composant juste bon à fabriquer des jouets.
Dit-elle plus sérieusement, en effet, elle a plutôt un mode de fabrication plus ... artisanal, donc la qualité est ce qu'elle recherche le plus. A quoi bon faire un gadget hyper utile si c'est pour qu'il se casse facilement ou soit défectueux après un nombre limité d'utilisation. Elle veut que ce soit utile, mais aussi que ça dure.
Le tueur à gage secoua doucement la main, se resservant un verre de scotch calmement en souriant, la regardant par la suite droit dans les yeux. Il sourit calmement par la suite en l'observant par la suite.
- Je suis un gentleman voilà tout. Je ne souhaite pas m'étaler sur le passé d'une demoiselle sans demander son avis, partenaire commerciale ou non. Et puis cela fait quelques années que je bosse dans ce métier, j'ai donc pris l'habitude de faire mes recherches de mon côtés. Après c'est plus la spécialité de mon cousin ce genre de chose. Mais bien entendu, si vous désirez parler de votre passé, c’est avec joie que j’écouterais ce que vous avez à dire.
Il s’empara ensuite de la liste, calmement, jetant un œil dessus, sans un mot, se contentant d'observer et d'analyser le nombre de composant et le nombre moyen qu'elle désirait obtenir. Il hocha la tête par la suite, rangeant la liste dans la poche interne de sa veste en regardant de nouveau la femme droit dans les yeux.
- Eh bien, si vous êtes prêt à y mettre le prix, je peut éventuellement négocier un prix de lot. Quand à la qualité ne vous en faîtes pas, avec mes contacts, je peut vous fournir du matériel de qualité militaire. Vous n’imaginez pas à quel point l'armée délaisse la gestion des stocks tellement ils sont conséquent, il n'est donc pas rare que quelques gradés désireux d'arrondir les fin de mois nous contact pour nous revende la marchandise à bon prix. Je peut donc vous offrir une bonne partie de cette liste, mais pas tout, je devrais me renseigner un peu plus e profondeur pour le reste. Les cœurs de fusion aussi, sont pris dans les stocks de l'armée. Enfin, faîtes moi savoir si mise à niveau de cette liste il y auras dans le futur, j'essaierais de m’arranger pour obtenir les nouvelles pièces le plus vite possible.
Le tueur à gage sirotant son second verre calmement, poussant doucement la flasque vers sa comparse si par hasard elle était désireuse d'un autre verre, pendant qu'il sourit calmement, regardant par la suite la gravure de sa flasque calmement.
- Bien sûr je m'engage sur la qualité du matériel, aussi en cas de soucis, n’hésitez pas à me contacter à ce sujet. Je vous remplacerais l'article dans les plus bref délais. En ce qui concerne les livraisons, pour éviter toute suspicion, je vous conseillerais de venir vous fournir directement chez nous, ce seras moins suspect qu'un camion de livraison débarquant ici à fréquence régulière.
Un gentleman ? Elle a vu ça, l'homme semble être un véritable casanova, sans doute a-t-il une liste de conquête certainement bien plus grande que la liste que vient de lui donner Jill. Elle sourit, ainsi, en apprendre plus sur le passé des personnes avec qui ils travaillent ne l'intéresse pas ? Pourtant, ça intéresserait la latino, savoir avec qui elle travail est un minimum pour elle, et en savoir plus sur son passé est un moyen d'en savoir plus sur ceux avec qui elle travaille. Enfin, la cornue accepte de remplir une nouvelle fois sa flasque de scotch, se demandant quand même quand est-ce qu'arrive le serveur pour leur servir leur plat. Enfin, la demoiselle peut bien savourer l'alcool en attendant, surtout qu'il est très bon et parfumé, parfait en quelque sorte pour se saouler un peu. Bon, pas beaucoup quand même ... ou alors il faudrait une petite chambre dans un coin pour pouvoir s'y coucher, mais elle a vécu au Mexique, ce n'est pas ce scotch qui va lui faire perdre les pédales.
- Je suis dans le regret de dire que tenter d'enquêter sur moi se révèle être ... bien plus dangereux que vous le croyez, fufufu.
Elle lâche un petit rire, en effet, si ce n'est pas elle qui va les empêcher d'en savoir plus sur son passé, on ne peut pas dire que le gouvernement argentin accepte facilement de donner des informations à une révolutionnaire du côté des altérés, encore plus elle, Jill Sangvis Ferri, aussi connue dans le milieu sous le nom d'Architect.
- Pour faire simple, disons ... que j'ai été un acteur plutôt important dans la révolution des altérés en Amérique du Sud. Souhaitez-vous en savoir plus ?
Après tout, personne n'a envie d'entendre une révolutionnaire parler de son passé certainement bien violent. Mais c'est un tueur à gage, peut-être n'a-t-il pas peur d'en entendre plus. Enfin, l'homme promet de lui donner du matériel de qualité, même de qualité militaire, carrément. Elle se met à rire, une telle qualité est si rare que c'est presque aussi impossible qu’onéreux d'avoir la main sur une poignée de matériel militaire.
- De qualité militaire carrément ? Je me demande vraiment où vous réussirez à vous procurer de telles pièces. Enfin, j'espère que vous tiendrez parole, sinon vos armes et gadgets risquent d'en pâtir et vous vous rendrez bien vite compte qu'on ne peut pas faire des miracles avec des pièces trouver dans une feraillerie.
Si elle accepte de mettre les moyens, elle est cependant très regardant niveau qualité, c'est une experte après tout, pas une débutante.
Lawrence hocha calmement la tête en écoutant les dires de la vendeuse, il sourit par la suite voyant la suite arrivé, le magret de canard avec le riz sauce champignon. Il sourit donc calmement, prenant une bonne gorgée de ce liquide ambré qu'il affectionnait tant, avant de prendre la parole calmement en reposant le verre par la suite.
- Je vous en prie, poursuivez, j’avoue être tout de même un peu curieux d'en savoir plus sur vous, je n'avait simplement pas envie de fouiller dans votre vie privée, mais si vous me le proposez si aimablement, je ne peut que céder à la divine tentation d'en apprendre plus sur vous ma chère. Je vous parlerez par la suite de mon propre passé, si cela vous intéresse. Après tout si j'en sais plus sur vous, j’imagine que vous seriez désireuse d'en savoir plus sur ma personne. Ne serait-ce que par soucis d'équité.
L'homme sourit calmement, s’emparant de sa fourchette, il pris une bouché de son magret de canard saignant et recouvert d'un léger filet de sauce. Par la suite, il essuya ses lèvres et reposa donc son couvert en souriant à la demoiselle.
- Néanmoins mangez avant que cela refroidisse, nous aurons tout le loisir d'en parler une fois ce plat terminé en attendant le dessert.
Il sourit calmement, commençant ensuite à se repaître de son plat, probablement l'un de ses plats favori d'ailleurs. Une fois son plat terminé, il observa la femme en silence, se demandant si le repas était à son goût, au moins tout autant que la boisson qu'il venait de lui faire découvrir. Il n'était pas question de la soûlée ou autre, mais même si cela venait à se faire, il était assez malin pour savoir que profiter d'une femme saoule n'était pas très glorieux. Enfin, l'idée était tout de même alléchante, dire le contraire serais calomnie, après tout, elle était belle et d'agréable compagnie, n'importe quel homme aurait sûrement ce genre de pensé, mais lui, eh bien disons que cela s'arrêtait à cela, à la pensée. En revanche si elle lui proposait sa compagnie en étant parfaitement claire d’esprit, il ne refuserait probablement pas. Enfin, là n'était pas la question, quand elle eût fini son plat, il reprit la parole, souriant.
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Dim 8 Déc 2019 - 0:39 par 
