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Dim 8 Déc 2019 - 0:39 par 
Carte d'identité
Nom de famille : Isha
Nom de naissance : Isha
Prénom(s) : Shyama
Sexe : Féminin
Nationalité : Indo américaine
Pays de naissance : Inde
Date de naissance : 30 Septembre 2016
Date d'arrivée à Millenium City : 17 Octobre 2034
Fonction : Héroïne et coach sportif (Propriétaire d'un club de Boxe)
Carte d'Alter
Possède un Alter : Oui.
Nom de l'Alter si existant : Shakti.
Niveau de l'Alter si existant : 5
Date de déclaration de l'Alter si existant : 16 Août 2030.
Lien hRP du sujet de création de l'Alter validé si existant : https://ascentofheroes.forumactif.com/t10-shakti
Informations relatives au statut de Héros
Nom de Héros désiré : Kali
Est Héros depuis : 24 Décembre 2033.
Evaluation physique
Taille : 1m 85
Poids : 85 kg
Brève description physique : La première chose que tu vas faire en me voyant, c'est peut-être pas regarder ma tronche. Nope, ce serait plutôt de t'attarder sur ma carrure assez impressionnante, surtout pour une femme. Je ne suis pas une femme fragile que tu peux plier d'une torsion de poignet. Nope, j'ai des muscles saillants, des biceps ainsi que des abdos qui pourraient faire pâlir de jalousie ton grand-frère ou ton père. J'ai aussi deux-trois cicatrices qui doivent se battre en duel un peu partout sur mon corps mais rien de si atroce, en tout cas j'm'en fous complètement, c'est un peu comme des trophées mais à la longue t'y prêtes plus attention..
J'ai aussi un autre truc qui ferait tiquer les plus prudes des amerlocs. Des tatouages aux motifs tribaux serpentent depuis ma hanche gauche pour remonter le long de mes côtes, tout en ceignant mon bras, ils se prolongent sur le cou et se terminent par trois petites tâches sur ma pommette.
Tiens, j'peux passer à ma trogne maintenant, c'est plutôt une bonne transition j'crois, t'en penses quoi ? J'ai une mâchoire plutôt bien dessinée, un petit menton avec un léger creux, des lèvres pulpeuses avec leur commissure légèrement relevée, ce qui donne souvent un air moqueur à mes traits. En continuant de remonter, tu pourras voir que j'ai un nez épaté dont une cicatrice barre l'arrête de ce dernier, des pommettes légèrement saillantes, un regard vivace d'un gris acier, des sourcils broussailleux dont une cicatrice barre l'arcade sourcilière gauche. Finissons par mes cheveux longs noirs qui sont assez ébouriffés et attachés en une queue de cheval, de nombreuses mèches sont encore en liberté et cachent en partie mes oreilles ornées de quelques piercings et boucles d'oreille.
Pour ce qui est du style vestimentaire, j'ai plutôt des tendances punk rock et j'ai une préférence pour ce qui est débardeurs et autres vêtements sans manche, aimant laisser les gens admirer les tatouages dont je suis si fière. Bon, s'il commence à cailler, j'vais tout de même me couvrir davantage, j'suis pas non plus malade.
Quant à mon costume d'héroïne, c'en est pas vraiment un mais j'vais te le détailler tout de même. Il est composé d'un débardeur déchiré violet et noir qui laisse apparaître mes abdos, par dessus je revêt une veste de motard en cuir clouté dont j'ai arraché les manches pour plus de confort de mouvement. Pour ce qui concerne le bas du costume, il est plutôt simple aussi, je porte un jean effilé noir avec une sacoche en cuir ceinte à la ceinture ainsi qu'un paréo violet déchiré, et pour mes godasses, rien de mieux que des bonnes vieilles rangers. Je me pare aussi de quelques bracelets ainsi que d'une mitaine en cuir renforcée d'une plaque métallique au niveau des premières phalanges.
Evaluation psychologique
Pourquoi être devenu Héros : J'ai plein de raisons que je pourrais évoquer mais j'vais faire au plus simple. J'ai déjà vu trop de gens se faire tabasser ou autre sans que quiconque se bouge le cul pour aider, et faut dire que les flics sont pas très réactifs non plus. Et vu que j'ai la possibilité d'aider les autres, bah je le fais.
Objectif principal : Aider les gens et botter des culs.
Brève description psychologique : Je suis du genre curieuse - si quelque chose m'intrigue, je f'rais en sorte d'en apprendre davantage. Cette tendance à fouiner m'a souvent attiré des ennuis, mais m'a aussi permis d'en apprendre plus sur pas mal de trucs et de faire de grandes découvertes. On peut aussi me qualifier de bienveillante, n'hésitant pas à apporter mon aide à ceux qui en ont besoin, quelle que soit la situation. Mon enthousiasme permanent fait de moi une compagnie indispensable pour oublier ses soucis, ses tracas, offrant même une épaule compatissante en cas de besoin.
Quelqu'un de confiance est aussi un terme que l'on peut associer à ma personne, fidèle à mes principes et à mes amis. D'ailleurs quand je promets un truc, je m'y tiens. On dit aussi que je manque un peu de tact. Quand j'ai un truc à dire, j'passe pas par quatre chemins et je dis les choses en face. Ouais, je suis un peu brut de décoffrage et faut se dire autre chose, je suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds. J'suis pas trop du genre à me prendre au sérieux non plus. Faut savoir aussi se détendre et péter un coup.
Extraits du passé : Née neuf mois après l'union entre un médecin américain et une danseuse indienne suite aux inondations en Inde en 2015. Mon vieux est reparti très rapidement, laissant ma mère enceinte jusqu'au cou une fois l'aide humanitaire terminée et les médecins renvoyés. Bref autant dire qu'il a limite tiré son coup après avoir joué les sauveurs puis qu'il s'est cassé fissa. J'en sais trop rien mais c'est l'impression que ça m'a donné.
J'ai grandi entre quelques bouts de bois, de tôles et de carton, dans un bidonville. Ouais, car fallait pas en attendre trop de ces foutues aides humanitaires, ça s'est limité au strict minimum. Autant dire que la boue et les autres gamins défavorisés ont jonché mon enfance en plus de la danse traditionnelle. Bon pas que la danse, j'ai du pas mal me foutre sur la gueule avec les autres gamins pour ce qui concernait les repas et les médocs. Ah ouais, car je vous ai pas raconté la meilleure. Ma mère s'est choppé une maladie à la con qui est pourtant mortelle. Vous savez, la bonne pneumonie des familles.
Et les médocs étaient tellement en manque qu'il fallait arriver dans les premiers ou réussir à chopper ceux des autres. Et j'en ai chié ma race. J'arrivais dans les premiers, mais vous savez pas à quel point c'était compliqué de les garder. Combien de fois je me suis retrouvée le nez dans la fange, à bouffer de la boue car plusieurs gamins avaient décidé de s'en prendre à une gamine toute frêle pour lui voler ses médocs. A force, j'ai accumulée les cicatrices et j'ai décidé de plus me laisser malmenée. En plus des cours de danse que me donnait ma mère quand elle arrivait à tenir debout, je m'étais mise bille en tête de faire de la muscu et de m'entraîner à frapper.
J'avais huit ans quand ma mère est morte. Dans son testament, elle m'avait donné des infos sur mon père et un moyen de le contacter avec quelques preuves à l'appui pour prouver sa paternité. Il s'appelait Andrew Leskins, 34 ans et médecin à Denver, Colorado. J'peux vous dire que quand je l'ai appelé, il avait la tête dans le cul et qu'après, il n'était pas très jouasse, surtout en entendant mon accent prononcé à l'époque. Il a dû faire jouer de ses relations pour me faire venir aux Etats-Unis, m'obtenir la double nationalité, et surtout l'expliquer à sa femme. Et ouais, non content de s'être tapé ma mère, il s'est marié à une autre nana et lui a même fait un gosse. Kevin, 6 ans, et déjà un vrai gosse de riche pourri.
Quand je suis arrivé chez les Leskins, j'en ai bavé, certes un peu moins qu'au pays mais tout de même. La mère me regardait de travers et n'hésitait pas à me dénigrer, et le petit Kevin, lui foutait le bordel et qui n'hésitait pas à tout sur le dos, le petit ange. J'en ai reçu des torgnoles. Car pourquoi on croirait l'indienne de service qui a passé toute sa vie dans un bidonville ? Elle est pas pareille que nous et n'a pas reçu une bonne éducation. Forcément que c'est elle, hein bande d'enculés ?
J'ai essayé de jouer les filles modèles, d'être gentille et studieuse. Tu crois qu'ils me féliciteraient ? Même pas ! Tout pour le petit Kevin. Je passais ma frustration dans l'exercice et le dessin, seuls moyens légaux pour extérioriser ma frustration sans encastrer quelqu'un dans un mur. Et le bahut n'était pas non plus le lieu le plus épanouissant, les brimades, le bullying. Bref, il y avait de quoi devenir dépressif. Heureusement, j'ai trouvé ce petit club de boxe pour frapper du sac de sable et apprendre à mieux me défendre. Le proprio était assez sympa pour me laisser m'entraîner après que tout le monde soit parti.
J'avais un peu plus de 13 ans lorsque mon Alter s'est manifesté pour la première fois durant un de mes entraînements. J'avais tellement passé une mauvaise journée que j'avais visualisé ces connards et moi en train de les déglinguer à coups de poing. Je fus sur le cul lorsque des bras sont sortis de nulle part et ont envoyé voler le sac à l'autre bout de la salle et se fracasser contre des haltères. Je me suis sentie à la fois tellement euphorique, mais aussi tellement conne en voyant l'étendue des dégâts. Et j'ai pas trop su comment expliquer ça au patron. En tout cas je lui avais promis de rembourser les dégâts.
J'ai décidé par la suite de focaliser mon attention sur mes entraînements, autant physique que sur cette nouvelle manifestation. Ce n'était pas chose aisée mais fallait bien que je m'y attelle pour éviter de déclencher par accident ne serait-ce qu'un coup en pleine tronche, bien que certains le mériteraient.
Le 24 décembre 2033, je rentrais de quelques courses quand j'ai été témoin d'une scène craignos et complètement détestable. Ouais ouais, la veille de Noël. J'voyais dans une petite ruelle un type menacer une pauvre femme terrorisée qui protégeait contre sa poitrine un bébé âgé d'à peine quelques mois. Elle pleurait et implorait sa pitié et j'voyais que les gens se barraient vite pour pas être pris à parti. Sans réfléchir une seconde, j'basardais mes achats et fusais à la rescousse de la demoiselle. Sans crier gare, j'emplafonnais le type d'un coup d'épaule, l'envoyant valser un peu plus loin. Cela aurait été trop beau si le type s'était décidé à partir sans demander son reste. Non, monsieur avait sorti un flingue et le pointait sur moi. Sur le coup j'ai eu des sueurs froides mais fallait pas que je flanche Il avait certes une arme mais j'avais mieux. Un Alter. J'effectuais rapidement un mudra avec mes mains avant de lever les mains en l'air, en signe de reddition. Et alors qu'il se rapprochait en pointant son flingue sur moi, j'attendais. Plus proche. Encore un peu. Prends ça ! Je relâchais l'énergie que j'avais concentré, abattant les six bras en une seule et même attaque qui l'encastra contre le mur, inerte. Je soupirais de soulagement avant de me tourner vers la mère, un sourire charmeur sur les lèvres. La femme semblait à la fois soulagée et effrayée. Soulagée que la menace ait été écartée mais effrayée par ce à quoi elle avait assistée. Je faisais disparaître les bras, redonnant à mes yeux leur lueur normale et je m'avançais pour la prendre elle et le bébé dans mes bras, lui disant que tout était terminée. J'crois que c'est à ce moment-là que ses jambes ont lâché et que j'ai dû la garder serrée contre moi pour pas qu'elle s'étale avec son bébé dans la neige. Les sensations que j'avais ressenti ce jour là m'ont grisé. J'avais envie de continuer, de devenir une héroïne.
Quelques mois plus tard, je déménageais pour m'éloigner de cette famille toxique et prendre mon indépendance. Certes j'étais encore mineure pour ce pays mais j'avais prévu de toute façon de finir fissa mes études là-bas puis de bosser à côté. J'emballais rapidement le peu d'affaires que j'avais et je faisais mes adieux au prioprio et aux membres du club avant de partir. Direction Millenium City. Je m'étais pris un appart dans la banlieue sud. Quartiers craignos d'après les rumeurs. Bah, pour mon modeste revenu d'étudiante, c'était le mieux que je pouvais m'offrir. Je jonglais entre mes études et un boulot de coach sportif dans un vieux club assez miteux. C'était toujours ça. Et certains soirs, je sortais dans la rue m'amuser, que ce soit pour écouter de la musique ou pour botter des culs.
Aujourd'hui j'ai 23 piges. J'ai fini mes études depuis quelques temps et j'ai mis assez de côté pour ouvrir mon propre club de boxe. Il paie pas de mine mais je l'aime bien. J'ai décidé de permettre au plus grand nombre de venir s'entraîner pour pas grand chose. Et puis ça me permet aussi de surveiller et de faire en sorte que les gamins ou les plus grands évitent de faire des conneries, enfin quand j'ai pas le dos tourner. Au pire des cas, Kali sera là pour rectifier le tir et lui foutre quelques mandales.
