Violette fredonnait un air enfantin, se tenant au mur de la ruelle qu'elle traversait, les jambes et la voix fébrile. Elle croisa un chat errant, fouillant les fond d'une poubelle renversée dans l'espoir d'y trouver un dîner sommaire, en cette fin de journée mordorée.

-1 , 2 , 3 il est partit tout droit. Attends moi, je le sent déjà. Ton amour en moi, bientôt tu le sentir. Oui compte avec moi, 1 , 2 , 3 ! Tout en fredonnant ,le souffle court et le corps parcourut de soubresauts, la jolie petite blonde sortie une lame de l'arrière de sa ceinture et la plante violemment dans le muscle de sa cuisse droite. Violette s'appuya lourdement contre la surface du mur en brique, prise d'une violente vague de plaisir. Elle laissa échapper ,précisément au même instant qu'une voix masculine hurlait sa douleur dans l'échos de la nuit tombante, un râle profond de jouissance. La jeune fille peinait à maintenir sa conscience en éveil, ses yeux roulaient presque sur eux même, un filet de bave extatique glissa au coin de sa lèvre, tandis qu'elle tendait sa gorgé déployée, vers les étoiles s'allumant lentement les une après les autres.

"Reste concentrée ,l'amour ne se défendra pas seul cette nuit. Le jeu n'a que trop duré. Il faut cueillir le fruit sucré avant qu'il ne se gâte. Hi hi hi, ce que ça va être beau !"

Les joues au cœur d'un brasier d'émotions intenses, Violette trouva la force de se remettre d'aplomb sur ses jambes flageolantes, et de suivre les lamentations plaintives, les sanglots étouffés et l'odeur de peur frénétique. La blonde avait déjà tourmentée plus que de raison sa proie, elle ne tarda pas à la retrouver, suivant tant sa piste auditive ,que celle de l'Amour qui s'échappait d'elle, un amour sombre, épais et dont l'odeur enivrait les sens.

-Te voilà. Vilain mauvais joueur, tricheur et menteur. Dit-elle en utilisant une petite voix d'enfant joueuse ,mais boudeuse. Elle se pencha ,s'agenouillant dans le bain d'Amour dans lequel reposait l'homme d'une petite trentaine d'année, lui saisissant sauvagement les cheveux pour approcher son regard du siens.

-Non ! Non Non pitié ! Arrêtez ! Je vous en supplie non ! ......Sanglota le pauvre homme, fermant les yeux à s'en fendre les paupières. Certainement pour éviter de voir l'étincelle mortelle dans les pupilles dorée de son interlocutrice. Le corps de la victime était couvert de plaie à l'arme blanche, ses vêtement immaculé de sang, sa peau était pâle, son regard vitreux. Un fil d'araignée semblait le maintenir à cette vie qui déjà refusait de le soutenir d'avantage.-Je vous en supplie, tout , je vous donnerais tout ! Je ne veux pas mourir ! Je suis un idiot ! un pauvre type ! Une bête ! Je suis ....Oui je suis un déchet ! Un animal !

Violette eut le sourire, un doux et charmant sourire étira ses lèvres.

-Et bah voilà, on y est. On y arrive mon petit cœur de poubelle. commença la blonde, caressant la joue de l'homme de l'un de ses pouces. -Tu as parfaitement raison, tu es un idiot, un menteur, un tricheur, un vilain vilain petit cœur pourrit. Et tu sais ce que les mauvaises personne font aux gens comme toi en général ?

-..........On les enferme, pour longtemps ? On les oublis ? tenta miraculeusement de s'en sortir le trentenaire, implorant et pathétique.

-Oui. Oui mon trésor d'ordure. Mais moi, je ne suis ici que pour ton amour, pour l'Amour et toute sa beauté. Je vais donc te libérer. Mon pauvre, mon tout petit animal perdu. Violette se fit plus caressante, plus douce, passant sa main dans les cheveux du brun.

-Oh merci. Merci oui ! Je ne le mérite pas, je ne suis rien ,je mérite la rue, je mérite les coups. Je ....

-Chuuuuuut. Le coupa d'un doigt sur les lèvre, la belle jeune fille. -Chuuuut, n'en dit pas plus. Il faut te reposer maintenant, il est temps de partir. Plongeant les premières phalanges de sa main libre dans la marre de sang, Violette vint ensuite porter ses dernières à sa bouche et se délecter du fluide. Ses pupilles réagirent et leur éclat dorés s'intensifia. Et c'est alors qu'elle prit une voix radicalement opposée à celle de la petite fille douce et frivole. -Écoutes bien ces derniers mots. Quand on est un animal, on meurt comme un animal. Adieu, Porcinet. 1 , 2 , 3 te voilà saigné. elle lâcha sa tête, qui s'écrasa dans le sang, et alors qu'il tendait pitoyablement sa main vers la blonde tout sourire,les yeux exorbités, les pupille de son bourreau retrouvèrent leur éclat d'origine.

La main rencontra lourdement le sol, éclaboussant le pavé de la dernière goutte d'Amour qui venait de le quitter.

Quoi de plus satisfaisant que d'accomplir son devoir de protection de l'amour ? Après tout, dans les veines de tout être vivant ,collait l'Amour dans son état le plus sauvage, le plus vif et le plus ardant. Violette se serait bien délectée encore du plaisir du devoir accomplis, abandonnant la porc qu'elle avait vidé de son Amour impur et corrompus par le mensonge. Mais un inconnu la surpris à l'interpeller, semblant lui être rancunier. Malheureusement, ce étrange inconnus sembla perdre le sens de la parole. Incapable de formuler une phrase simplement, il bafouilla une question. Ou peut être étais-ce un reproche ?

Pour toute réponse, Violette n'eu que son index droit à poser à la commissure de ses lèvres ,et sa tête à légèrement pencher sur le côté. Bien vite, avant même qu'elle puisse tenter de lui demander de s'exprimer plus clairement, le brun déclencha son alter pour réduire en cendres s'enfuyant au vent, le corps du porc désormais exilé de toute existence physique. Les Flammes étaient d'un bleu envoûtant, elle n'en avait encore jamais vu de pareilles.Elle qui d'ordinaire admirait les flammes d'un rouge rappelant la flamme de vie de l'Amour qu'elle chérissait tant. Mais cette fois, c'est comme si elle pouvait contempler l'Amour infernal, la puissance supérieur de l'Amour au-delà du monde physique.

"Son Amour est-il comme la lueur de ses flammes ? J'ai très envie de goûter un Amour pareil !...." Se dit-elle en caressant du bout du doigt le manche d'une de ses lames derrière son dos.

Le brun s'approcha d'elle, et se permis d'essuyer de sa joue, le reste d'Amour du porc. La blonde se laissa faire, non sans fixer du regard l'inconnu aux manières bien inhabituelles. Mais ce qui suivis, pris de court la jeune femme, possédant pourtant de très bons réflexes. En une fraction de secondes, la jeune fille se trouva plaquée en clef contre le mur, sa propre lame lui mordant la chair, et ce brun lui intimant de répondre à sa question.

-Je suis celle qui connait le goût et la beauté de l'Amour. Et qui toujours le défendra face aux injustices ! lui répondit-elle en riant, bien qu'irritée par cette atteinte à son propre Amour.

Quand il la lâcha enfin, elle utilisa son propre pouvoir sur elle, irradiant ses pupilles, pour cicatriser plus vite de cette vilaine agression. Mais son regard n'était pas si doux qu'il pouvait le laisser paraître. Violette observait maintenant une nouvelle victime potentielle.

-Et toi ? Voleur et profanateur d'Amour. Qui es-tu pour t'offrir ainsi de pareil droits sur lui ? Demanda-elle en pointant son index vers lui, posant une main sur sa hanche opposée.

-Oh là là là là .....ça en fait du "Moi-Je" tout ça. On dirais que quelqu'un à un vrais problème d’ego. S'amusa à railler la jolie blonde en posant sa main sur l'une de ses hanches en haussant les épaules, l'air profondément déçus.

Elle l'observa de nouveau jouer avec ce feu si particulier, pour allumer une cigarette ,alors qu'il tentait soit de l'intimider soit de la draguer, ou peut être simplement était-il impoli, à la dévisager de la sorte en plantant son regard carmin, très joli au demeurant, dans le siens. Violette n'avais pas la moindre idée de qui il était, si ce n'est un garçon orgueilleux et qui semble étranger à toute forme de politesse. Voilà qu'il faisait ouvertement du rentre-dedans à la jeune fille, et qu'il attendait d'elle quelque chose en contre-partie de sa présumée "faute".

Pour seule réponse, Violette se mit à rire. Elle n'en revenait pas du culot de ce garçon. Il s'imaginait quoi ? Qu'il allait pouvoir poser ses mains sur elle, et la consommer comme gage de lot de consolation ? Violette se laisse dévisager ,et certainement déshabillée de haut en bas. Elle n'avait pas de raison de lui en vouloir de la trouver attirante. C'était même une excellente arme à laquelle il lui donnait accès.

-C'était vraiment nécessaire d'allumer cette cigarette pour finalement l'écraser si vite ? Lui demanda-elle, avec une voix douce et caressante, alors que Lawrence se trouvait très proche d'elle, après l'avoir plaquée contre le mur. -Je suis déçus, moi qui m'attendait à trouver un nouvel ami capable de tenir longtemps. On dirait qu'en fait, le feu d'artifice n'est rien d'autre qu'un pétard à mèche mouillée.

"Mais ce regard froid, brrrrrrr il me transpercerait presque. Ça ce sont des yeux remplis de passion."

Se mordant la lèvre inférieur tout en lui parlant, rien qu'à l'idée de ce qu'elle avait en tête, Violette se mis à rougir, et ses yeux pétiller d'émois. Elle sourit ,puis passa sous le bras tendue de Lawrence ,passant sa main le long de celui-ci pour rejoindre son épaule, puis elle continua sa course, en passant le long de ses cotes pour remonter dans son dos. Sans attendre, elle bondis sur son dos, les jambes battant la mesure dans le vent, elle passa ses bras autour du coup du brun, et lui murmura à l'oreille :

-Je suis Extase. Et je vais te montrer à quel point ce nom me va bien. Apprécie le voyage, Inconnu-Kun.

La jolie blonde descendit de son dos lentement, se frottant contre lui. Puis elle décala Lawrence face à elle en utilisant son index contre sa mâchoire. Elle fit une pause un instant, souriant au brun. Puis elle le plaqua contre le mur, prenant ses deux poignets dans ses mains, et les passant dans son dos (à lui), alors qu'elle jeta ses lèvres contre les siennes. Et c'est alors qu'elle profita de son effet pour activer son alter et ponctionner avidement Lawrence. Le Power-Up fit immédiatement son effet, noircissant les pupilles et les veines oculaires des deux jeunes gens, provoquant une violente douleur au brun, alors que Violette en ressentait du plaisir. Comme un délicieux bain chaud, ou un bon chocolat chaud. L'alter et les capacités physique du joueur de feu allaient s'en trouver diminuées, alors que la blonde allait récupérer un peu de la maîtrise de l'alter de Lawrence.

Le jeu ne dura malheureusement pas longtemps. Malgré les précautions qu'avait prises la jolie blondinette, le brun se défie aisément de sa prise sur lui, non sans ressentir les effets de son alter. Des effets qui provoquèrent chez lui ,une réaction des plus amusante. Violette se mit à rire de lui en dégainant l'une de ses lames qu'elle passa le long de sa joue, puis avec laquelle elle caressa sa lèvre inférieure.

-Oh ! Bah alors ? Le Pétard-Mouillé a perdu ses étincelles ? Dommage, moi qui commençait à penser que je pourrait me faire un nouveau copain de jeux ! Lui rétorqua-elle en tirant largement la langue, après s'être penchée sur un coté, les joues rosies du tumulte de ses émotions.

Quand Lawrence pris une pose de combat martial, Violette sortie sa langue sur le coté de sa bouche pour venir la coller au coin de sa lèvre supérieure, son œil se fit félin, et elle pris elle aussi une position d'attaque, mais elle se garda bien de laisser voir qu'elle maîtrisait aussi un art martial. Le brun semblait passablement irrité d'avoir été diminué. C'était l'amorce d'un affrontement qui faisait déjà vibrer la jeune fille. Elle pouvait sentir l'énergie et la nature sauvage de l'alter de son interlocuteur en elle. Elle pouvait sentir que cette force l'appelait à s'enflammer, mais avec la quantité absorbée, elle serait seulement capable d'être ignifugée à un certains degré des flammes bleues de Lawrence.

Malheureusement pour ses ardeurs, Lawrence perdit toute combativité. Il se redressa et s'adressa à Violette, l'air curieux au possible, l'éclat dans son regard était calculateur. Ce garçon avait une idée derrière la tête, et ses arguments avaient au moins le mérite d'être sujet à approfondissement.

-Alors pas de jeu ? Tu n'as pas l'intention de fermer les yeux dans mes bras....Commença-elle en s'approchant lentement, tout en jouant avec sa lame, prenant une mine mi-triste mi-pensive. Puis quand elle fut proche de Lawrence, elle poursuivit, passant dans son dos pour l'enlacer de ses bras, et caresser son torse et ses avants-bras, par dessus le tissu .....Alors que j'aurais goûté à cet Amour que tu portes en toi ? Que je l'aurais fait sortir avec beaucoup d'attention ?

Violette savait parfaitement que le Brun était sur ses gardes et la surveillait. Mais cette proximité avec un Amour comme pouvait l'être le siens était trop tentante. Soupirant profondément, elle s'en éloigna pourtant, partant vers le fond de la ruelle en trottinant gaiement, comme une enfant heureuse.

-Tu espères vraiment qu'on va devenir amis si facilement ? Oh ce ne serait vraiment pas du jeu de vouloir jouer avec moi, alors que je ne sais même pas si tu vas comprendre les règles. L'Amour c'est sérieux ! Et tu ne t'ais même pas présenté ! Ce que c'est impolis ! Lui lança-elle juste le temps de se retourner en marchant. Puis elle commença à l'abandonner là, comme ça. Alors que depuis le baiser, elle avait composée le numéro de la police depuis son téléphone dans sa poche veste à capuche oreille d'ourson rose.

"Hi hi hi hi hi"

-Law ? Je vois. Alors tu peux m'appeler V. Mais attention ! la blonde se retourna vivement, pour stopper le brun, de la paume de sa main contre son torse. L'air très sérieuse et boudeuse, elle rectifia Lawrence. -Premièrement, je n'ai PAS charcutée ce tricheur répugnant ! Et deuxièmement tu..... Mais elle ne put terminer sa phrase que déjà les lèvres du garçon s'emparaient des siennes le temps d'une micro fraction de seconde, pas suffisamment pour qu'elle réagisse et utilise son alter. Mais un tel comportement outrepassait clairement les règles ! Ce n'était pas comme ça qu'on jouait aux jeux de Violette.

La blonde pris sur elle, masquant sa volonté profonde derrière un petit sourire mauvaise de vilaine. Les deux jeunes gens traversèrent la ruelle, jusqu'à atteindre son débouché. Le brun s'enflammait déjà à l'idée de raccompagner Violette chez elle. Elle sourit, avant de lui tirer une langue espiègle, puis elle s'approcha de lui lentement, jusqu'à ce que leur visage soit très proche. Les joues en feu, Violette lécha la pointe du nez de Lawrence.

-Tu voudrais déjà passer au niveau supérieur Law-Kun ? Mais ce ne serait vraiment pas fairplay. Tu n'as pas encore acquis assez d'expérience. La vilaine embrassa alors la joue du brun. Avant de s'éloigner de lui, en rangeant sa lame à sa ceinture. Puis sans ce retourner, elle ajouta : -Mais je n'ai pas dit que la partie était terminée. Suis moi Law-Kun, j'ai encore très envie de m'amuser avec toi.

"Oh oui, je veux le goûter, je veux savoir si son Amour a le même effet que ses flammes bleues."

Et en même temps, la blonde trouvait Lawrence très loin d'être moche, c'était encore mieux quand on voulait jouer à lier l'utile et l'agréable. Marchant devant sans attendre le tueur à gage, Violette se dirigea vers un petit parc, situé dans une ruelle étroite, derrière deux immenses buildings. Une voiture de police passa rapidement dans la rue,pour faire le tour du quartier. L'appel de Violette étant resté silencieux, une patrouille avait été dépêchée sur plus pour jeter un œil.

La jeune fille s'installa rapidement en haut de la cage à poule, en équilibre assise sur une barre. Le petit parc était presque vide, seule une nourrice, dont l'alter était très certainement de nature "mutation vache", se trouvait au tourniquet avec trois enfants, et une grand-mère avec sa petite fille qui jouait dans le bac à sable.

-Bienvenue dans un des coins tranquille du quartier. Lança-elle à Lawrence, se gardant bien de lui dire qu'il était si tranquille, justement parce qu'elle y avait fait le ménage une bonne fois pour toute.

"Pfiouuuu quelle ambiance ....--' ....Ce type est aussi dynamisant qu'une fête de communiante un joue de messe .... Il est loquace comme une porte de prison. Et quand finalement il se décide à parler, il se la joue philosophe grec !.....Moi qui voulait m'amuser ...."

Se laissant choir la tête en bas sur la barre de la cage à poule, croisant les bras, elle répondit au brun :

-C'est important de garder son âme d'enfant. On s'amuse tellement plus à ne se concentrer que sur les problèmes d'une vie d'adulte. La vie deviens triste et l'Amour se ternis.

La blonde marqua un instant de pose, s'appétant à poursuivre en lui parlant de la magie du regard des enfants dans ce parc. Ici leur rêves et leur imagination pouvaient balayer toutes les craintes du monde d'adulte dans lequel ils vivent tous. Ici, chacun d'entre eux pouvait être et devenir qui il voulait, sans frontière, sans limite et sans jugement. Mais la jeune fille n'eut pas l'occasion de lui expliquer cela, et par la même occasion, à quel point elle trouvait stupide et d'un ennuis mortel les considérations bien trop sérieuses de Lawrence. Peut importe la face du monde décadent qu'il voulait voir. Il ne tenait qu'à lui de se construire le monde auquel il appartient.

Mais au lieu de cela, 4 garçons, ouvertement belliqueux et ne cherchant qu'à semer gratuitement le désordre, pénétrèrent dans le parc, deux d'entre-eux armés de batte de Baseball. L'un fracassa le crâne de la grand-mère, éclaboussant de sang le sable du bac dans lequel jouait la petite-fille qui se mit à hurler Les autres garçons s'en prirent de leur côté à la nourrice. Deux la saisirent pour bloquer ses mouvements, pendant qu'un autre ,peut être le chef minable de cette organisation au rabais de petit branleurs mal dégrossis, dénudait la femme pour vérifier celons ces dire "Si ses mamelles sont aussi productives qu'elles sont bandantes".

Violette exécuta une superbe rotation autour de la barre sur laquelle elle se trouvait, puis elle s'élança dans les airs et par un salto arrière se rétablis ,sur ses deux pieds, sur la terre ferme. Elle venait de trouver l'amusement qu'il lui manquait. Et c'est tout sourire qu'elle mis Lawrence à contribution.

Franchissant les quelques pas qui les séparaient, elle passa ses bras autour du cou du brun, et après avoir passer sa langue gourmande sur ses propre lèvre, elle lui glissa avant de l'embrasser à pleine bouche, les pupilles dorées : -Je vais avoir besoin d'un peut de soutient pour jouer pleinement. Merci "Pétard Mouillé".

Elle absorba l'énergie de Lawrence, puis rompit le baiser, pour ensuite fouiller dans son sac, en sortir une enceinte portative qu'elle déposa dans les mains du tueur à gage. Puis elle sorti de sa poche son téléphone, et lança une musique que l'enceinte augmente au point de la laisser entendre largement dans le petit parc. Un dernier sourire, un clin d’œil, puis elle se retourna pour interpeller sévèrement ,et dangereusement le groupe de voyous:



-Hey ! Bande d'abrutis ! Je n'ai pas fait le ménage de fond, pour qu'une poignée de cloportes amateurs grossiers viennent me provoquer en s'imaginant pouvoir souiller l'Amour ouvertement sous mon nez. Tout en parlant ,elle s'approchait du type dont la batte avait mis fin à la vie de la grand-mère. Il traînait maintenant la petite fille dans son sang, le liquide poisseux s'étant mélangé au sable pour s’agglutiner sur l'enfant. Le type riait à martyriser la fillette. -Et ça te fait rire ? Pauvre Troll sans aucune cervelle ! Corrompre la beauté sauvage de l'Amour de cette façon !

-La Ferme, Pétasse ! Eut-il pour seul réponse avant d'abattre sa batte sur .....le vide. Dans un réflexe agil incroyable, Viollette passa sous sa garde, lui balança son coude dans le nez, avant le désarmer en lui brisant le bras. Puis se saisissant de la batte, elle utilisa l'alter de Lawrence pour l’enflammer en la léchant, puis elle la retourna droit dans les côtes, puis exécutant une rotation sur le côté, dans la mâchoire du Troll, qui tomba dans les vapes en plus de lâcher la fillette. Et tout s’enchaîna, au rythme de la musique, elle fit démonstration de son taekwondo, en aplatissant au sol les deux types qui maintenait la pauvre nourrice abusée et en état de choc. Le dernier montra plus de résistance, son alter aquatique étant particulièrement efficace et bien maîtrisé.

-Casses toi pauvre folle ! Tires toi de là ou je te noies !!!

Violette esquiva plusieurs geysers et des lames d'eau, puis elle s'arrêta et tout sourire, elle lui souffla un baiser, qui eut pour effet de lui faire cracher un très puissant conne de flammes, réduisant à néant le reste de maîtrise de l'alter de Lawrence auquel elle avait accès. Evidemment le chef de la bande réduite à néant, lui répondit par un canon d'eau, qui au contact des flammes produisit un épais nuage de vapeur. "Oh merde !" Furent les derniers mots qu'en l'entendit prononcer, alors que la musique s’arrêtait, avant qu'il se mette à hurler à la mort, pris d'une souffrance atroce durant plusieurs longues secondes. Mais tout cela ce dit dans l'intimité du nuage de vapeur.


Une fois celui-ci dissipé, le corps du garçon gisait au sol, l'air aussi sec qu'un raisin vieillit au soleil. Détachant ses longs cheveux ,Violette fit le chemin retours vers le brun en les rattachant en queue de cheval haute. Puis une fois à sa hauteur, elle lui dit simplement :

-La partie est terminée, j'ai gagnée. Merci. Maintenant on change d'arène.

Sans attendre elle récupéra son téléphone et son enceinte, puis elle quitta les lieux, sans se retourner pour voir si Lawrence la suivait.

Le spectacle fut ...inspirant. Lawrence était un homme très bien entraîné. Froid et efficace. Ses mouvements n'étaient jamais superflus ,il ne dispensait pas d'énergie dans le vide. Son style était trop lisse, trop sage pour Violette, mais c'était indéniable, le jeune homme était un adversaire très sérieux. Bien que tout de même, la jolie blonde fit la grimace en constatant que Lawrence sacrifiait grossièrement son Amour ,simplement pour être certains d'atteindre sa cible. Mais pour le moment, cela ne justifiait pas de l'en punir. En revanche ce qui était assez surprenant, c'était de le voir prendre soin de la petite fille, et dans une moindre mesure de la nourrisse. La femme ne perdit pas de temps pour récupérer tout les enfants et fuirent aussi vite que possible.

La vilaine attendit d'être rejointe par le brun, croisant les bras elle le reçus avec un sourire en coin, mit-amusée, mi-joueuse. D'un geste de la main, elle lui indiqua de la suivre. Leur prochain arrêt serait BEAUCOUP plus calme. Elle était la seule à connaitre l'emplacement du lieu ou elle les menaient.

-Les nuisibles ont ce point communs d'être tous plus idiots les uns que les autres. C'est le 6ième groupe que j'éradique depuis 3 mois. Ils sont tous tellement .....Oh et puis pourquoi perdre mon temps à parler d'eux !

10 minutes de marche plus tard, après être passé par plusieurs ruelle très discrètes, le duo atteignit un vieux manoir de style victorien, seulement toutes les entrées étaient condamnées. Violette s'approcha d'un canapé abandonné, puis elle se tourna vers Lawrence.

-Un petit coup de main d'un homme beau ,grand, fort et très peu causant ? S'il-te-plais ? demanda-elle l'air taquin et en lui faisant un clin d’œil.

En poussa le canapé ,se dévoila une trappe. Violette s'éclaircit la gorge l'air de dire "Maintenant tu m'ouvres la porte, me propose ta main pour m'aider à descendre ? ^^". Le passage souterrain était très sombre, et très étroit. mais suffisamment haut pour ne pas souffrir de déplacement. La blonde s'assura que Lawrence replaçait le canapé sur la trappe, avant de s’engouffrer dans la galerie, puis sortir un bandeau et un foulard couvert du parfum de Violette.

-Ce n'est pas contre toi, mais tu vas devoir te passer de quelques un de tes sens pour les prochaine minutes. Mais voues, c'est charmant hein ? L'obscurité, le silence. Le jeu devient encore plus agréable ! Dit-elle en riant, tout en privant Lawrence de la vue, de l'odorat et du goût.

Quelques minutes et plusieurs embranchements plus tard, Violette monta une échelle, après avoir délivré le brun, pour finalement émerger dans le sellier du manoir. L'intérieur était plutôt bien préservé, même si couvert de toile d'araignée.

-Bienvenue ! Le bar est dans le salon par-ici, mais il est vide. Sinon tu trouveras quelques petites choses à grignoter dans les placards de la cuisine, par là-bas. Moi je vais dans la chambre du Rez-de-chaussée.

Elle le laissa donc là, sans plus de cérémonie.

-C'est là que je vis oui, finement observé"Pétard-Mouillé". Dit-elle en riant depuis la chambre, dont elle avait fermé la porte derrière elle.

Sans attendre, elle se déshabilla et libéra ses longs cheveux blonds. Elle remplis la panier de linge sale dans la salle de bain adjacente, puis, toujours nu comme au premier jour, elle s'allongea sur son lit, et observa le plafond. Sur celui-ci, elle avait dessiné un immense lotus avec du sang. Les cheveux étalés au large sur les draps, Violette semblait contemplait quelque chose qu'elle seule pouvait voir à travers les courbes de sang formant le plafond floral. Oui, elle était bien, installée ici. Elle avait trouvé le manoir un jour d'errance, après avoir réduit au silence et à l'oublis deux ou trois menteurs et profanateurs de l'Amour. Elle y avait de grands projets, le retaper entièrement pour en faire SON temple dédié à l'Amour. Un lieu ou toute sa poésie, sa beauté et son éclat radieux pourraient s'exprimer.

Se redressant rapidement, la blonde fila sous la douche, douche qui se composerait uniquement de savonnage et d'un rinçage grâce à l'alter du type qu'elle avait entièrement siphonné, laissant ainsi Lawrence seul, libre de visiter le manoir. L'étage était toujours figé dans le temps, depuis l’abandon des anciens propriétaires. Rien n'avait changé de place. Le Rez-de-chaussée en revanche avait été nettoyé pour redevenir agréable à habiter. Violette n'avait seulement pas l'eau ni l’électricité. Une vilaine ne pouvait pas se permettre d'avoir une déclaration de logement. Mais pour cela, elle avait une idée. Il suffisait de transformer le manoir en atelier de couture. Ainsi le bâtiment aurait une excellente couverture. Et la jeune femme ne pourrait que mieux assurer son travail à la boutique. Mais pour cela, elle avait besoin d'argent. Et l'argent ,l'Amour le lui offrirait. Après avoir usé, mais pas abusé, de l'alter qu'elle avait volé, Violette sortie de la douche, s'enveloppa dans une serviette qui s'arrêtait très au ras de ses fesses, puis partie en quêtes de Lawrence.

-Oh tu es là ! Tu seras mignon de bien vouloir m'aider avec la partie du séchage ? Demanda-elle tout sourire, l'air douce et joueuse. -Mais interdit de te rincer l’œil ou de me toucher ! Non mais ! Termina-elle sur un ton de menace très collégien.

"Il peut bien se rendre utile. Après tout ,je l'ai invité chez moi !"

Violette leva les yeux au ciel quand Lawrence la repris pour lui demander d'éviter de lui donner des surnoms. Mais le brun avait au moins l'avantage d'être très efficace, et de ne sembler avoir absolument aucune tentation qui puisse l'habiter. D'un côté Violette en était bien ravie, pas besoin de remettre à sa place un invité graveleux. Mais en même temps quel manque cinglant de considération de sa féminité et de son potentiel de charme. Mais peut importe, elle avait eu ce qu'elle voulait, et ne perdit pas de temps pour se relever, balayer se cheveux sur le coté de sa tête et remercier d'un clin d’œil le tueur à gage.

-Oh mais je ne te retient pas. Tu as toutes les fenêtres à ta disposition pour quitter les lieux. Bonne fin de journée. Répondit-elle avec simplicité, repartant vers sa chambre pour s'habiller.

Le reste de sa journée allait être chargé ! Elle devait rejoindre la boutique pour prendre son poste. Et ensuite elle devrait chasser un tueur qui avait sévit de façon ridicule, et irrespectueuse. Une série de meurtres grossiers et outrageants ! Des insolences que la jolie blonde se devait de réprimer sévèrement ! Recréant les deux chignons sur chaque côté de sa tête, Violette enfile une jupe trapèze orange, avec une chemise noir, nouée d'une lavallière Jaune en forme de smiley moqueur. Elle ajouta à sa tenue une veste en jean bleu délavé ,une paire de bas noir, et des baskets montantes jaune et noire. Elle quitta sa chambre et partit s'installer dans le canapé, observant la tête en bas, le brun prenant congé.

-Cioa ! Glissa-elle tout sourire.